L'OL obligé de vendre à perte ?

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

En vendant Källström pour 3 M€, l'OL a réalisé une belle économie sur le plan salarial, ce qui fait oublier la moins-value sur le transfert. Pour les plus-values, il faudra sans doute repasser lors du prochain mercato.

L’Olympique Lyonnais parviendra-t-il à réaliser des plus-values sur le marché des transferts cet été ? Au regard de l’état financier de la majeure partie des clubs européens, on peut en douter. Même les éléments à la plus forte valeur marchande sont partis pour être vendus au rabais. Al-Aïn, qui souhaite recruter Michel Bastos, n’a proposé que 7 M€ à l’OL, qui avait dû débourser de son côté 18 M€ pour l’arracher à Lille. La vente de Kim Källström au Spartak Moscou pour seulement 3 M€ marque aussi les esprits.

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Le Suédois a largement rendu service à l’OL, passant au fil de ses 6 saisons à Gerland du statut de remplaçant modèle à celui de titulaire indiscutable. Mais à 30 ans et avec un salaire annuel de 3,7 M€, il pesait lourdement sur la masse salariale du club rhodanien, condamné ces derniers temps à réduire son train de vie. L’économie réalisée sur le salaire est donc très appréciable, mais une nouvelle fois, Lyon a cédé un élément majeur à un prix inférieur à celui de l’achat.

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Dans la deuxième partie des années 2000, au plus fort de sa domination, l’OL surpayait les transferts de joueurs en provenance d’autres écuries de Ligue 1. Le premier exemple qui vient à l’esprit est bien évidemment celui de Kader Keita, recruté pour 18 M€ et cédé à Galatasaray contre 8,5 M€. Mais l’Ivoirien n’est pas le seul dans ce cas-là. Makoun (qui avait coûté 14 M€) avait été vendu 7,5 M€ à Aston Villa. Ederson (15 M€) et Mensah (8,4 M€) sont eux partis cet été gratuitement (fin de contrat). On se souvient également du cas Fred, libéré de son contrat en 2009 alors que l’OL avait déboursé 15 M€ en 2005.

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Alors qu’il a réussi pendant longtemps à monnayer au prix fort le départ de ses cadres (Essien, M. Diarra, Benzema), l’OL subit de plein fouet le contexte économique défavorable. Cela ne l’a pourtant pas empêché l’été dernier de réaliser deux belles plus-values avec les départs de Pjanic pour l’AS Rome (recruté pour 7,5 M€, vendu pour 11 M€) et de Toulalan pour Malaga (recruté pour 7 M€, vendu pour 11 M€). Cette fois-ci, il existe peu de clubs capables de dépenser plus de 10 M€. Et ceux qui en ont la capacité n’ont aucune raison d’emballer le marché en proposant de grosses sommes pour des joueurs poussés vers la sortie…

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