Lucas Hernandez a fait son choix entre l’Espagne et la France
Lucas Hernandez a admis à demi-mot qu'il avait entamé des démarches afin d'obtenir la nationalité espagnole pour jouer avec la Roja. Un nouveau message qui ne prend même plus la forme de menace mais d'une décision définitive.

Julen Loptegui a lâché une petite bombe le 31 décembre dernier dans AS lorsqu'il a assuré qu'il visait Lucas Hernandez pour la sélection espagnole. « Avec les pays sud-américains, il y a une double nationalité. Concernant les autres joueurs, comme celui qui est cité (Lucas Hernandez, ndlr), les gens ne savent pas qu’ils ne sont pas sélectionnables. On ne peut pas être français et espagnol, ou italien et espagnol. Vous devez être l’un ou l’autre parce que c’est ce que dit la Communauté économique européenne. »
Les propos du sélectionneur de la Roja ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd. Le défenseur de l'Atlético a bien compris le message et Marca affirmait quelques jours plus tard que le joueur de 21 ans avait entamé les démarches auprès des différentes administrations pour obtenir le passeport espagnol. Or pour obtenir ce précieux sésame et comme l'indique plus haut Lopetegui, il doit ainsi renoncer à sa nationalité française et donc à l'équipe de France.
Lucas Hernandez a choisi
Jamais appelé par Didier Deschamps alors qu'il commence à avoir une certaine expérience avec les Colchoneros (plus d'une soixantaine d'apparitions depuis 2014), le gaucher et frère de Theo, parti cet été au Real Madrid et qui a déjà mis la FFF sous pression, s'est enfin exprimé sur sa situation après le nul de son équipe ce samedi. S'il reste énigmatique, il admet à demi-mot qu'il a effectivement entamé des démarches pour obtenir un passeport espagnol.
«Je suis français. J'ai un passeport français, nous voyons comment ça avance. C'est entre les mains des avocats (les autorités ?, ndlr). Il faut être tranquille. Si mon choix est fait entre jouer pour la France ou l'Espagne ? Oui. Avec l'Espagne ? Je ne dis pas ça. J'ai parlé avec Deschamps et vous savez déjà ce que je pense.» Voilà qui ne ressemble plus à une forme de pression mais bien à une décision ferme. Réponse lors du prochain rassemblement au mois de mars.
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