Saïd Chabane dézingue à tout va lors de son procès

Par Justin Schroeder
1 min.
Saïd Chabane, le président d'Angers SCO @Maxppp

Sale période pour Saïd Chabane actuellement. Jugé et condamné à deux ans de prison pour agressions sexuelles la semaine dernière, l’ancien président du SCO d’Angers est de nouveau sur le banc des accusés pour une autre affaire. Il est incriminé pour prise « d’exercice illégal du métier d’agent » et de « blanchiment en bande organisée ». Celui qui est toujours propriétaire du SCO s’est défendu hier devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Il regrette que les médias fassent selon lui du « Chabane bashing ». En niant sa culpabilité, il a réclamé à la FIFA une « meilleure traçabilité » des intermédiaires : « il peut y avoir jusqu’à 14 à 20 personnes lors des signatures, dont le gardien de l’immeuble. On ne sait pas qui fait quoi. C’est terrible, mais c’est le système ». Le versement de plus d’un million d’euros à Jalal B. pour ses missions au SCO fait débat également. « Pour ce qui est de l’agent, la règle est définie. Pour le ’scout’, rien n’est défini » a banalisé le Saïd Chabane.

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« Depuis quatre ans, je ne me pose plus de questions. J’ai vécu tellement de choses que… On a cité dix clubs et c’est Saïd Chabane qui est là. À Saint-Étienne, pour le président, on dit Roland Romeyer. À Marseille, Pablo Longoria. À Montpellier, Laurent Nicollin. À Nantes, Waldemar Kita. À Angers, comme pour Nasser (al-Khelaïfi) à Paris, on dit Saïd » a-t-il critiqué en fin d’instance. Le procès continue aujourd’hui.

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