Ligue 1

Nasser Al-Khelaïfi accusé de diffamation par l’adjoint à la mairie de Paris

Par Dahbia Hattabi
2 min.

La semaine dernière, David Belliard, adjoint à la Mairie de Paris, a évoqué le dossier du rachat du Parc des Princes par le PSG, qui ne s’est pas porté candidat pour acquérir le stade de France. «Je ne souhaite pas et nous ne souhaitons pas la vente du Parc des Princes au Qatar ou, de toute façon, la vente du Parc des Princes. Le Qatar a suffisamment de moyens pour investir dans ce stade mythique qu’est le Parc des Princes. En tout cas, en tant qu’élu parisien, je m’opposerai à toute vente du Parc des Princes, au Qatar ou à d’autres intérêts privés». Hier, Nasser Al-Khelaïfi lui a répondu au micro de RMC Sport. «Peut-être parce qu’on est du Qatar, parce qu’on est Arabes ? Ce n’est pas bien… Même légalement, je ne pense pas qu’il peut dire cela… C’est grave, vraiment ! Du racisme ? Je ne sais pas ce qu’en disent les avocats mais c’est vraiment grave (…) Ça m’a fait très mal. Pas pour moi parce que je ne sais pas vraiment qui est cet adjoint. Mais si j’entends ça vraiment comme un être humain, ce n’est pas bien. On est en France, on est dans le pays de la liberté. Je pense que ça c’est vraiment très grave. Pour le stade, on ne s’en cache pas, la vérité c’est qu’on a un nouvel investisseur américain Arctos et une des conditions qu’il veut c’est d’être propriétaire de notre stade. Aujourd’hui si on veut vraiment être compétitif avec les autres clubs européens, on est obligé d’avoir notre stade. Pour moi le Parc des Princes c’est le meilleur stade au monde, il n’y a aucune question là-dessus. Mais nos supporteurs ont besoin de plus grand et de plus près du terrain, un peu comme en Angleterre. Quand on joue, on veut avoir un des meilleurs stades du monde et on veut investir.»

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L’élu écologiste lui a répondu dans Le Parisien. «Me traiter de raciste relève de la diffamation, et n’est pas au niveau des enjeux de ce débat important (…) J’ai indiqué explicitement que je m’opposerai à la vente du Parc aux Qataris, actuels locataires via le PSG, ainsi qu’à tout autre intérêt privé. Ce sont mes mots exacts que chacun peut retrouver dans mon interview. Oui, j’assume le fait que je m’opposerai à la vente de ce patrimoine parisien à des intérêts privés, quelle que soit leur nationalité. Je crois que cela doit rester un bien commun et donc un bien municipal.» Le bras de fer continue entre le PSG et la mairie de Paris.

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