PSG - Newcastle : les nouveaux choix contestables de Luis Enrique !

Par Valentin Feuillette
4 min.
Luis Enrique, l'entraineur du PSG @Maxppp

Le Paris Saint-Germain peut pousser un ouf de soulagement, après avoir accroché le match nul (1-1) de justesse à la dernière seconde face à Newcastle au Parc des Princes, lors de la 5ème journée du groupe F de Ligue des Champions. Une rencontre dans laquelle Luis Enrique a réalisé des choix qui ont interrogé dans son onze de départ, comme durant la rencontre.

La Terre a bien failli trembler dans les travées du Parc des Princes mardi soir. En effet, le PSG accueillait Newcastle dans le cadre de la 5ème journée du groupe F de Ligue des Champions. Motivés à l’idée de prendre leur revanche après la déroute de la phase aller à St James Park (4-1), les Parisiens ont eu besoin d’un pénalty plus que généreux à la 98ème minute pour arracher le match nul (1-1) après un nombre incalculable d’occasions manquées. Et comme lors du premier duel en Angleterre, l’entraîneur espagnol, Luis Enrique, a élaboré un onze de départ qui a questionné plus d’un observateur ce soir, journalistes et supporters compris. Pour rappel, l’ancien sélectionneur de la Roja était arrivé sur la pelouse anglaise avec un 4-2-4 ultra offensif, jouant volontairement le déséquilibre, avec un quatuor titulaire composé de Kylian Mbappé, Gonçalo Ramos, Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé. Une recette qui a rapidement plongé Paris dans le brouillard en étant mené 3-0 dès la 50ème minute.

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«Le dessin tactique a du sens mais aucune équipe au monde ne joue en 4-2-4, 3-5-2 parce que cela change selon l’endroit où se situe le ballon. Pour nous, au début de la construction, on joue en 4-3-3, quand on approche en phase de transmission à la ligne médiane, on est en 3-4-3 et quand on arrive en phase de conclusion, c’est une autre disposition. Notre position change en fonction de notre position, avec ou sans ballon c’est la même chose. Ça dépend aussi de comment se trouve notre adversaire. Demain, on jouera en 4-3-3 offensif», avait alors expliqué Luis Enrique lundi après-midi en conférence de presse, organisé au centre d’entraînement de Poissy. Mais ce mardi soir, plusieurs décisions du natif de Gijon ont encore une fois posé question, qui plus est dans une rencontre aussi importante dans laquelle le PSG jouait sa qualification ou sa survie dans le groupe F. Une victoire parisienne doublée d’un résultat autre qu’un succès milanais à Dortmund aurait suffi pour valider le ticket pour les 8es de finale. Que nenni !

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Pas de Vitinha, une charnière presque inédite

Avec les blessures de Presnel Kimpembe et Marquinhos en défense, Luis Enrique a été contraint d’aligner une charnière centrale composée de Danilo Pereira et Milan Skriniar. Un duo loin d’être flamboyant qui avait déjà été lourdement critiqué quand ils avaient partagé la défense parisienne en Ligue 1, face à l’OGC Nice. Une rencontre conclue par un lourd revers des Parisiens (2-3) à domicile. En dehors d’une défense centrale, pas habituée à jouer ensemble, cette paire axiale n’affiche pas la meilleure des complémentarités. Plutôt lourde et lente, capable de réaliser des erreurs à la relance, ils ont eu bien du mal à contrer l’attaque de Newcastle notamment sur l’ouverture du score. Une action au cours de laquelle Skriniar et Danilo ont fait preuve d’une grosse passivité sur la percée de Tino Livramento. Mais aussi pour couvrir le buteur Alexander Isak, qui a eu tout le temps de se démarquer sur la faute de main de Gianluigi Donnarumma : «C’est ma chance, d’avoir un effectif très large. On a joué avec Danilo parce qu’il est bon avec le ballon, qu’on a voulu dominer l’adversaire, c’est ce qui était important pour nous. Dans ce groupe, même si on perdait, on pouvait encore passer à Dortmund. On est encore maître de notre destin dans cette compétition», a analysé l’entraîneur espagnol en conférence de presse après la rencontre. Pas de regrets pour l’Espagnol donc.

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Autre point qui questionne grandement : la titularisation de Kang-in Lee. Le Sud-coréen a montré une grande efficacité sur ses titularisations en championnat ou ses belles entrées en Ligue 1, notamment contre l’AC Milan au Parc des Princes. Cependant, en l’absence de Warren Zaïre-Emery, cela reste plutôt curieux de voir Luis Enrique se passer du milieu portugais, Vitinha, qui ne cesse de se responsabiliser correctement, au point de devenir le leader du milieu depuis le départ de Marco Verratti pour le Qatar : «On a fait un bon match, on a créé énormément d’occasions, mais la balle ne voulait pas rentrer. Ce but nous sert pour être dépendant de notre sort à Dortmund. Ce sera difficile à Dortmund, mais on a confiance en nous», a expliqué Fabian Ruiz, également titulaire aux côtés de Manuel Ugarte et Kang-in Lee. Et même durant la rencontre, l’entrée tardive de Gonçalo Ramos (85e) peut être remis en question, alors que le PSG peinait à faire trembler les filets, auteurs de seulement 7 frappes cadrées sur les 31 tentatives…

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