Alors que l'Atlético de Madrid marche sur l'eau en championnat, l'international tricolore sort d'une belle prestation face à Valence. Le déclic ?
On peut le dire, l'Atlético de Madrid est aujourd'hui le grand favori pour remporter le championnat. Deuxièmes à égalité de points avec le leader, la Real Sociedad, qui compte un match de plus, les Colchoneros ont largué leurs deux principaux rivaux. Le Real Madrid pointe ainsi à six points de son voisin, avec un match joué de plus, alors que dans l'attente du résultat du match du jour, le Barça est à... douze points.
Diego Simeone, qui a donné un nouvel élan à son équipe, bien plus offensive, peut en plus compter sur des joueurs en forme, à l'image de Koke, de Marcos Llorente, de João Félix et de Yannick Carrasco. Et ce samedi face à Valence, l'entraîneur argentin a encore dû composer avec plusieurs absents aux avant-postes, étant privé de Luis Suarez et de Diego Costa, et choisissant de laisser le petit prodige portugais au repos d'entrée pour le ménager un peu. Thomas Lemar était donc aligné à une position inhabituelle, en seconde pointe, aux côtés d'Angel Correa.
Le meilleur face à Valence
Et le Français a répondu présent. Avec beaucoup de liberté, il a énormément participé au jeu, étant à l'origine de plusieurs situations chaudes. On l'a senti libéré et en confiance, n'hésitant pas à tenter sa chance, à l'image de sa belle frappe de l'extérieur de la surface qui aurait terminé au fond si Jaume Domenech n'avait pas sorti un arrêt extraordinaire à la 37e minute. « Lemar ressemble enfin à un champion du monde », titrait Marca sur son site après la rencontre. « Lemar a été le meilleur joueur de l'Atlético face à Valence », affirme de son côté AS, qui souligne que Simeone compte toujours sur lui, étant convaincu de sa classe. Après le choc, El Cholo a d'ailleurs confié que « Lemar avait besoin d'un match comme ça ».
Après la rencontre, l'ancien de l'AS Monaco est resté discret, tenant avant tout à mettre en avant la prestation collective de l'équipe. Le milieu offensif de 25 ans peut-il s'emparer d'une place dans le onze de Diego Simeone ? Compliqué, puisque les places sont chères. Et même sur le banc de touche, il y a de la concurrence, avec des joueurs offensifs comme Angel Correa ou Vitolo qui évoluent à son poste lorsque tous les joueurs sont disponibles. Mais avec la confiance de son entraîneur et en rééditant ce type de prestation lorsqu'il a l'opportunité de jouer, la deuxième recrue la plus chère de l'histoire du club peut enfin regarder l'avenir avec optimisme...
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