Mais où s’arrêtera l’incroyable Dario Cvitanich ?

450 000€. Le chèque de l’OGC Nice pour acheter Dario Cvitanich (28 ans) à l’Ajax Amsterdam est l’investissement le plus rentable réalisé par les Aiglons ces dernières saisons. L’Argentin, auteur d’un nouveau doublé hier soir contre Évian TG (3-2, 18e journée de L1), en est désormais à 10 buts inscrits en championnat. Il est le deuxième meilleur buteur de L1 aux côtés du Lyonnais Bafétimbi Gomis, derrière l’intouchable Parisien Zlatan Ibrahimovic. Si l’on ajoute ses deux buts contre Brest en 1/16es de finale de Coupe de la Ligue, il a donc inscrit 12 réalisations en 16 matches sous le maillot azuréen.

Un ratio incroyable de 0,75 but par rencontre qui ne suffit pas à contenter l’ancien pensionnaire de Boca Juniors qui en veut toujours plus. Son entraîneur Claude Puel est lui plus démonstratif à l’heure d’évoquer le rendement de son goleador. «Il avait été chahuté cette semaine. Il a apporté la meilleure réponse. Il fallait qu’il retrouve son niveau, il est désormais au point physiquement et il fait de grosses différences. C’est un attaquant atypique, petit, pas trop rapide. Mais il sent le foot», a lancé le technicien en zone mixte après la rencontre. Dans son sillage, Nice produit un football léché et pointe à une surprenante 4e place au classement provisoire.

Où peut-il s’arrêter ? La question est posée. Sa meilleure saison remonte à 2007/2008, lorsqu’il évoluait sous la tunique de Banfield. À l’époque, il avait inscrit 19 buts en 30 matches répartis sur un tournoi Apertura et un Clausura. Sous contrat jusqu’en juin 2015, l’Albiceleste est parti sur des bases énormes et écœure les défenseurs de L1. «Il nous a fait très mal. Il est "relou" ce mec», a lancé Cédric Mongongu. Un bel hommage. Tant mieux pour l’OGC Nice. Et tout ça seulement pour 450 000€…