EdF : Samir Nasri raconte son but et s'impose en leader

Samir nasri le dit, il s'agit du but le plus important de sa carrière. Un but qui a sauvé les Bleus d'un échec retentissant et qui assure la qualification à l'Euro 2012.

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
France Samir Nasri @Maxppp

L’équipe de France lui doit une fière chandelle. Et à moins d’une blessure, il est difficile d’imaginer les Bleus aller à l’Euro sans Samir Nasri, l’homme qui aura assuré la qualification au bout d’un match raté. Il devait être écrit quelque part que le joueur de Manchester City serait le personnage central du dernier rassemblement. Avant l’Albanie, il a dû faire profil bas et remettre les choses à plat suite à son comportement irrespectueux lors du rassemblement précédent. Et le voilà aujourd’hui en sauveur de la patrie.

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« On est heureux et soulagés. (…) La qualité, on l’a, mais on est jeunes. On est parti de très bas. On grandit, mais il nous reste encore du chemin à faire. On a six mois pour progresser », a-t-il indiqué à la fin de la rencontre, avant de raconter son but. « Avant le match, quand le coach nous a demandé qui voulait être tireur, je me suis désigné. J’ai récupéré, car cela fait trois jours que j’ai une trachéite et que j’ai du mal à respirer. Je me suis souvenu de ce que m’avait dit le coach Wenger l’an passé, que c’étaient des conneries de ne pas essayer de se faire justice, et ça a marché. À un moment donné, il faut prendre ses responsabilités. C’est le but le plus important de ma carrière. » Personne ne dira le contraire.

À l’instar de ses coéquipiers, il a su redresser la barre après une pauvre première période, aidé par le discours de Laurent Blanc à la pause. « On s’est fait secouer. C’est quelqu’un du Sud qui a su trouver les mots (rires) ! Il fallait jouer plus haut. On a quand même prouvé qu’on avait de l’orgueil », glisse-t-il. Nasri a pris les choses en main et a su guider ses coéquipiers, bien secondé par l’entrée convaincante de Marvin Martin. La France est revenue de loin, tout comme Nasri, très critiqué les semaines précédentes. « Je reviens de loin, mais ce n’est pas une fin en soi. J’ai fait preuve d’intelligence en revenant dans un autre état d’esprit. Je savais que j’avais commis une erreur le mois dernier », a-t-il confié. Les mois passent et ne se ressemblent pas. Le vilain petit canard de septembre est devenu le héros de tout un peuple.

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