OL - PSG : les notes du match

Par La Rédaction FM
11 min.
PSG @Maxppp

Le Paris Saint-Germain s’est imposé contre l’Olympique Lyonnais et a remporté la Coupe de France 2024, notamment grâce à son milieu de terrain de qualité ce samedi soir (2-1).

Ce samedi soir, l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain avaient rendez-vous pour une finale de Coupe de France qui s’annonçait brulante entre les deux meilleures équipes françaises en 2024. Et alors que plusieurs événements malheureux avaient émaillé en amont de la rencontre entre les supporters des deux camps, cette rencontre s’est jouée dans un stade Pierre-Mauroy incandescent et légèrement à l’avantage des Gones en début de match. Pourtant, sur le pré, les Lyonnais n’ont pas du tout répondu présent lors du début de rencontre. Pendant près de quinze minutes, le PSG a été largement supérieur et un siège s’est opéré aux abords de la surface de Lucas Perri, auteur de plusieurs parades capitales (5e, 9e). Remettant légèrement le pied sur le ballon à travers quelques possessions stériles, Lyon est néanmoins vite retombé dans ses travers. Incapable de marquer dans son premier temps fort, la bande à Luis Enrique n’a pas fait deux fois la même erreur. Sur un centre anodin venu de la gauche, Lucas Perri s’est totalement raté dans sa sortie, laissant tout le loisir à Ousmane Dembélé de finir dans le but vide de la tête (0-1, 22e). Sonnés, les Lyonnais n’ont pas su se remettre les idées en place et Fabian Ruiz a permis aux Parisiens de faire le break après une offensive mal repoussée par la défense rhodanienne. Au terme d’un premier acte maussade, l’OL rentrait aux vestiaires après avoir subi la loi d’un PSG en maîtrise mais avec un Kylian Mbappé timoré.

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Au retour des vestiaires, le match est reparti sur des bases plus emballantes. L’OL, conscient du déficit affiché dans le jeu et surtout au tableau d’affichage, a durci le ton en se montrant plus incisif. Et cette abnégation nouvelle a payé pour les pensionnaires du Groupama Stadium. Sur un corner venu de la droite, Jake O’Brien, auteur de buts déjà si importants cette saison, a récidivé en réduisant l’écart d’une superbe tête qui n’a laissé aucune chance à Gianluigi Donnarumma (1-2, 55e). Un but qui a clairement enflammé les Gones qui se sont rués pendant plusieurs minutes sur le but parisien. Mais alors qu’Achraf Hakimi a enlevé le ballon juste devant la tête de Lacazette (61e), Nicolas Tagliafico, dans la même position qu’O’Brien, a été dégoûté par un Gigio Donnarumma de gala (65e). Tentant plusieurs changements absolument nécessaires pour relancer une attaque trop souvent défaillante ce soir, Pierre Sage a ainsi fait rentrer Malick Fofana, Ernest Nuamah et Ainsley Maitland-Niles habitués à changer la donne lors de leurs entrées ces dernières semaines. Pourtant, ces changements n’ont pas relancé des Lyonnais amorphes qui n’ont même pas fait l’effort de presser durant les dernières minutes de jeu. N’allant même pas à la quête de ce but de retard, les Gones ont donc confirmé leur non-match, tant frustrant quand on connaît l’importance de ce rendez-vous pour le peuple lyonnais. Au terme d’un match globalement maîtrisé, le PSG remporte la 15e Coupe de France de son histoire.

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L’Homme du match

- Ruiz (8) : partout sur le terrain, l’Espagnol a été l’homme de cette rencontre. Dans le ton dès le début du match, le milieu de terrain a permis la création de belles occasions, comme à la 5e minute avec un une-deux en talonnade pour Bradley Barcola. En remise, il a été excellent vers ses attaquants. Il est redescendu sur les rares incursions lyonnaises en première mi-temps pour récupérer des ballons. L’Espagnol s’y prend à deux fois avant d’inscrire le deuxième but de la partie (2-0, 34e). De nouveau servi au second poteau, il n’est pas parvenu à redresser le ballon sur l’action suivante. Encore bien présent en deuxième mi-temps, les supporters parisiens peuvent seulement lui reprocher son duel manqué sur le but de Jake O’Brien (55e).

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Olympique Lyonnais

- Perri (5) : le portier brésilien a connu sa première défaite avec l’Olympique Lyonnais. Il avait d’ailleurs très bien débuté avec un premier arrêt excellent devant Barcola (3e) et un nouvel arrêt décisif devant Zaire-Emery (5e), puis devant Mbappé (20e). Une excellente entame de match gâchée par une sortie complètement loupée sur l’ouverture du score, puis par un deuxième but où il ne peut faire grand-chose. Après la pause, il sortait encore le grand jeu devant Hakimi (63e), pour un total de huit arrêts importants.

- Mata (4) : début de match très compliqué pour le latéral lyonnais, bousculé par Barcola et Ruiz. Il a ensuite réussi à contenir quelques attaques parisiennes, avec 4 duels gagnés sur 10, notamment en seconde période où la défense de l’OL était mieux organisée. Offensivement, on ne l’a pas beaucoup vu faire part de sa qualité de centres. Remplacé par Maitland-Niles (74e)

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- Caleta-Car (4) : important dans les airs sur les longs ballons adverses en début de match, le Croate a fait ce qu’il a pu pour éviter l’OL de sombrer en première période, avec quatre interceptions importantes. Cependant, cela semblait trop compliqué face à la vitesse de Dembélé et Barcola, qui ont été les plus dangereux.

- O’Brien (6,5) : s’il y a bien une note positive à garder de la défaite lyonnaise, c’est bien la prestation défensive de Jake O’Brien. L’Irlandais a réussi à museler Kylian Mbappé pendant un temps, notamment lors d’une première intervention importante (1ère), pour un total de cinq récupérations. Il a permis au public lyonnais d’y croire un peu, le temps de la réduction du score. Sa saison aura définitivement été réussie.

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- Tagliafico (3) : un calvaire. Voilà ce qu’a vécu le latéral argentin en première période. Dépassé par la vitesse de Dembélé et Hakimi, il a laissé énormément d’espaces au couloir droit parisien. Sur l’ouverture du score, il est clairement fautif, mais est aussi en retard sur le deuxième but parisien. Mieux après la pause, il a failli égaliser pour l’OL (64e) et s’est montré plus tranchant dans les duels.

- Matić (4) : à l’instar de Tolisso, son expérience n’aura pas permis au milieu de terrain rhodanien de faire la différence. Dépassé par la vitesse adverse, l’ex-de Chelsea et Manchester United aura même été très juste sur les relances, techniquement. Il a tout de même été plus solide après la mi-temps, en étant important devant sa défense. Remplacé par Baldé (87e)

- Tolisso (3,5) : alors que l’OL était étouffé par le pressing parisien en première période, il n’a pas apporté son expérience pour sortir son club d’une mauvaise passe, à l’image d’une immense perte de balle qui était proche de se solder par un but (44e). Il n’a également pas toujours été top techniquement, même si la tâche était très difficile ce soir. Remplacé par Mangala (74e).

- Caqueret (5) : il aura été le plus à l’aise techniquement dans le milieu de terrain rhodanien, avec 7 duels gagnés sur 15. Mais au fil du match et face au superbe pressing parisien, il aura perdu en lucidité et aura manqué plusieurs passes simples. Une occasion tentée, qui n’aura rien donné (75e).

- Cherki (4) : pour ce qui pourrait être son dernier match sous le maillot de son club de coeur, Cherki a été préféré à Nuamah pour débuter. En début de partie, son manque de vitesse s’est d’ailleurs fait ressentir sur les contre-attaques (13e), mais il a été ensuite plus percutant, mais pas assez pour effrayer Donnarumma. Bien bloqué par la défense parisienne, il n’a pu faire parler sa technique, mais aura été décisif sur la réduction du score. Un match frustrant pour l’enfant de Lyon, remplacé par Nuamah (65e)

- Benrahma (3) : la partie de l’attaquant lyonnais aura été décevante. Il s’était pourtant offert la première frayeur de la partie (2e), mais sa volonté a disparu au fil du match. Il fait preuve d’un marquage inexistant sur le but de Dembélé et a ensuite disparu au fil de la partie. Peu de centres à noter, mais un joli qui était tout proche de finir sur la tête de Lacazette (61e). Remplacé par Fofana (74e)

- Lacazette (5) : voilà un match très frustrant pour la capitaine des Gones. Isolé et muselé par la charnière centrale du PSG, il n’a eu aucune occasion franche à se procurer. Même quand il était bien placé et bien servi, il était devancé in extremis par Hakimi (61e). Cependant, il a fait preuve d’un très bon état d’esprit et a été très bon dans les relais techniques. Mais cela n’a pas suffi…

Paris Saint-Germain

- Donnarumma (5,5) : comme trop souvent, le gardien du PSG n’a pas été impérial dans les airs, notamment sur les coups de pied arrêtés (40e). Il s’est cependant parfaitement déployé sur une tête de Nicolás Tagliafico (64e). Mis à part cet arrêt, l’Italien n’a pas eu d’autres tentatives à repousser.

- Hakimi (6) : une belle partie du défenseur droit marocain. Très haut dès les premières minutes de jeu, il a créé le surnombre, déstabilisant le flanc droit lyonnais. Le Marocain a pu s’offrir de nombreux centres (5e, 36e) et des tirs dans la surface de réparation (6e, 11e). Il a ensuite été davantage vu dans ses tâches défensives, avec réussite à chaque fois. Il a très bien intercepté un centre destiné à Alexandre Lacazette (60e).

- Marquinhos (7) : encore un titre pour le capitaine du PSG. Durant ce match, "Marqui" a été irréprochable. Il a pris les devants sur Saïd Benrahma (18e, 59e) et sur Rayan Cherki en deuxième mi-temps (63e). On a pu voir la précision du pied du Brésilien avec une superbe ouverture pour Kylian Mbappé (32e).

- Beraldo (6) : un match de référence pour le jeune défenseur central. Il a été solide dans le domaine défensif, prenant le dessus sur les attaquants lyonnais de la tête sur les centres. Le Brésilien a également été bon dans ses relances, cherchant la meilleure solution pour progresser à chaque fois.

- Nuno Mendes (6) : le latéral gauche était en face-à-face avec Rayan Cherki ce soir. Il a laissé à Bradley Barcola les initiatives sur son côté, privilégiant son aspect défensif. Avec l’aide de Fabian Ruiz, il a très bien bloqué l’ailier lyonnais. Sans être dangereux, il a toutefois bien lancé ses partenaires à la récupération avec des relances bien trouvées.

- Zaïre-Emery (5) : pour sa première finale de Coupe de France, le jeune Parisien a réalisé un match en demi-teinte. Durant le temps fort du PSG en début de match, il a glissé alors qu’il voulait armer sa frappe (5e). Plus axial que d’habitude, laissant l’initiative des attaques sur le côté droit à ses latéraux, il a tenté plusieurs tirs, mais ils ont manqué de précision et de puissance (51e).

- Vitinha (6) : auteur d’une très bonne saison où il a pu se distinguer par de belles performances lors des grands matchs, le Portugais n’a pas été étincelant ce soir. Il a été présent dans les duels, mais parfois chahuté, notamment par Matić. Peu présent dans les derniers mètres ou à la frappe, il a toutefois excellé à la passe. Il a eu très peu de perte de balle (seulement 2) et beaucoup de ballons touchés (plus de 120).

- Fabian Ruiz (8) : voir ci-dessus

- Dembélé (7,5) : à la hauteur de la finale, Ousmane Dembélé a réalisé une belle performance. L’ailier français a eu un début de match marqué par un trop grand déchet technique. Peu précis au départ, il a vite été décisif. Très bien placé dans la surface, il a profité d’une sortie hasardeuse de Lucas Perri pour placer une tête et ouvrir le score (1-0, 23e). Il a été à l’origine du deuxième but également, avec un centre précis pour Fabian Ruiz (34e). Sa qualité technique a pris le dessus sur ses vis-à-vis. Dans le second acte, il a eu l’occasion d’inscrire un nouveau but, mais son tir à bout portant a trouvé la poitrine de Lucas Perri (65e). Il a cédé sa place à Marco Asensio (90e+4) pour les ultimes secondes du match.

- Mbappé (3,5) : Kylian Mbappé sort par la petite porte avec un dernier match décevant. Très volontaire dans son début de match, on a senti que l’attaquant français voulait marquer. Il a beaucoup tenté, dans et en dehors de la surface. Par des gestes acrobatiques également, comme à la demi-heure de jeu, qui ont forcé le gardien lyonnais à se déployer à plusieurs reprises. Beaucoup de ses tirs ont été forcés et contrés par les défenseurs lyonnais (6 au total). Il a eu une dernière occasion par une frappe enroulée (85e). Un petit Kylian Mbappé dans la finition, qui a quand même essayé de trouver ses partenaires régulièrement.

- Barcola (7,5) : l’attaquant gauche aime décidément bien jouer face à son ancienne équipe, malgré les sifflets de ses anciens supporters. Le néo-international français s’est régalé sur son côté, dribblant et en provoquant constamment. Le joueur de 21 ans s’est offert la première occasion du match après une excellente conduite de balle, mais sa frappe a été mal ajustée (4e). En prenant le dessus sur Mata, par la passe ou par le dribble, il a été dans tous les bons coups parisiens. Constamment recherché pour créer des occasions, il ne lui a manqué que la finition (46e). Blessé, il a été remplacé à la fin du match par Kang-In Lee (85e).

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