Rennes : Florian Maurice évoque les départs de Camavinga et Ugochukwu

Par Victor Garlan
2 min.
Florian Maurice @Maxppp

C’est un secret polichinelle : le Stade Rennais est une véritable fabrique à talents. Depuis plusieurs années, le club breton se distingue dans le paysage français par son centre de formation ayant pour principal objectif d’emmener de jeunes joueurs au plus haut niveau sportif. C’est d’ailleurs en juin dernier que l’entité rennaise a été élue la plus performante de l’Hexagone par la Fédération française de football. Le développement de ses infrastructures consacrées à la jeunesse permet au fil des ans l’émergence de nombreux joueurs prometteurs à l’image d’Ousmane Dembélé, Eduardo Camavinga et plus récemment Lesley Ugochukwu. Mais un problème demeure au SRFC, à savoir sa capacité à conserver ses pépites face à la concurrence étrangère. Présent devant la presse en marge du choc face à Villarreal en Ligue Europa ce jeudi, le directeur sportif de Rennes Florian Maurice a tenté d’apporter des éléments de réponse sur cette «fuite de talents».

La suite après cette publicité

«Il est toujours difficile, pour les clubs français d’essayer de garder les meilleurs joueurs du centre de formation le plus longtemps possible. Le championnat de France fait partie des cinq meilleurs tournois du monde mais ce n’est ni le premier ni le deuxième. Des équipes comme Manchester City, Barcelone, le Real Madrid, parmi beaucoup d’autres, regardent de plus en plus ce qui se passe en France car, pour moi, les joueurs français ont la capacité de s’adapter à tous les championnats. Quand on voit des clubs comme Lyon ou Rennes, c’est difficile de les garder», a reconnu le dirigeant breton avant d’illustrer ses propos à travers les exemples d’Eduardo Camavinga et Lesley Ugochukwu. «Ce n’est pas une question économique, c’est une question de grandeur du club. Quand le Real Madrid est venu pour Camavinga, vous ne pouvez pas dire au joueur : «Tu ne vas pas au Real Madrid, tu restes à Rennes». Quand Chelsea est venue chercher Lesley Ugochukwu, il est très difficile de dire : «Tu es toujours là», parce que Chelsea le voulait. On essaie évidemment de les garder le plus longtemps possible mais c’est très difficile d’un point de vue sportif et économique», a expliqué le natif de Sainte-Foy-lès-Lyon.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité