PSG : les 5 choses à savoir sur ce FC Barcelone de Ronald Koeman

Par Max Franco Sanchez
5 min.
Jordi Alba félicité par les Blaugranas @Maxppp

Le FC Barcelone de Ronald Koeman semble en constante progression et bien différent de celui de la saison dernière. Focus pour eux qui n'auraient pas eu l'occasion de regarder le Barça régulièrement depuis le début de l'exercice 2020/2021.

Des joueurs remis dans le droit chemin

C'est peut-être le plus gros exploit de Ronald Koeman cette saison. Si Lionel Messi est revenu à son meilleur niveau ou que la pépite Pedri enchaîne les bonnes prestations, le tacticien néerlandais a surtout réussi à relancer des joueurs en difficulté. Ousmane Dembélé est un bon exemple, lui qui a été poussé vers la porte à de nombreuses reprises ces derniers mois. Désormais, l'ailier tricolore est indiscutable et, sans encore être à un niveau exceptionnel, fait régulièrement des différences sur son côté droit et est sur la pente ascendante. Antoine Griezmann semble lui aussi enfin avoir trouvé sa place dans l'équipe, et affiche une meilleure entente avec ses partenaires, dans des conditions visiblement plus favorables à son épanouissement. Ce n'est pas tout, puisque Samuel Umtiti retrouve lui aussi des couleurs dernièrement, tout comme Jordi Alba se montre bien plus tranchant et efficace lors de ses montées que les saisons précédentes. Frenkie de Jong semble lui aussi plus fort que jamais. Le mérite est partagé forcément, et les joueurs sont les premiers responsables de leurs bonnes prestations, mais nul doute que l'ancien sélectionneur oranje a sa part de mérite dans cette histoire.

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Une vraie équipe

Les années précédentes, on avait parfois l'impression de voir une superposition de joueurs plus qu'une équipe. Chacun jouait plus ou moins dans son coin, sans véritable ligne directrice dans le jeu si ce n'est être suspendu aux exploits de Messi et de son acolyte Luis Suarez. La donne a changé cette année, et on retrouve un jeu plus fluide, plus dynamique et en somme bien plus agréable et efficace. Evidemment, tout n'est pas encore parfait, mais il existe bien une véritable osmose collective sur les séquences offensives, où le niveau des individualités aide aussi. L'équipe, qui s'articule autour d'un trio Busquets-De Jong-Pedri au milieu, trouve des circuits de passe assez facilement dans la moitié de terrain adverse, et dispose de nombreuses ressources pour faire mal, que ce soit en passant par les côtés ou via l'axe. En plus de ça, l'arrivée de l'ex-défenseur a aussi redonné une force mentale, un esprit gagnant, et doté l'équipe d'un caractère dont elle a souvent manqué récemment. Il y a cette victoire à Granada notamment, remontant un score adverse de 2-0 dans les derniers instants de la partie, qui est souvent mise en avant comme le symbole du coup de boost mental qu'a subi cette équipe avec le Hollandais.

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Des progrès sur le plan physique

Une autre différence remarquable avec le Barça d'Ernesto Valverde ou de Quique Setién reste sans aucun doute la préparation physique. Les joueurs blaugranas sont bien plus affûtés et ça se sent : ils sont plus rapides, plus endurants, et gagnent bien plus de duels. Ce Barça qui arrive carbonisé en fin de match, c'est terminé, et ce alors que le calendrier des Barcelonais est infernal. Les retours des médias catalans sont tous unanimes à son sujet : ça bosse très dur à l'entraînement. Et ce, alors qu'avec les deux entraîneurs cités plus haut, on évoquait des séances assez légères et peu intenses. Les joueurs étaient même positivement surpris de l'importance accordée à la préparation physique lors des premières semaines du staff de Koeman à la tête de l'équipe. Les données de performance à l'entraînement et en match récoltées par les préparateurs du club sont particulièrement bonnes, et deux joueurs affichent un rendement exceptionnel dans ce domaine : Frenkie de Jong et Jordi Alba.

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La défense reste fébrile

Mais tout n'est pas parfait encore, loin de là. Si sur les séquences offensives on retrouve une équipe plutôt redoutable, c'est loin d'être le cas lorsque c'est l'équipe adverse qui a le ballon. On voit une équipe qui n'est pas toujours sereine, et qui a tendance à concéder énormément d'occasions, notamment à cause de sa ligne défensive plutôt haute. Dans cette configuration, les joueurs offensifs parisiens risquent de se régaler. D'autant plus que Ronald Araujo, meilleur défenseur barcelonais depuis un bon moment déjà, devrait manquer ce rendez-vous. On sent aussi énormément de difficultés sur les coups de pied arrêtés, où les joueurs catalans perdent énormément de duels aériens, et où Marc-André ter Stegen est loin d'être toujours rassurant.

La Messi dépendance est toujours là

Avec un joueur d'un tel niveau, c'est inévitable. Même si plusieurs joueurs parviennent à tirer leur épingle du jeu, le joueur le plus important de l'équipe reste Lionel Messi. Bien épaulé par Pedri et De Jong il est vrai, le natif de Rosario reste le dépositaire du jeu barcelonais, et l'énorme majorité des actions offensives de l'équipe sont soit initiées, soit conclues par ses soins. Voire les deux. Le match face au Betis a prouvé que ces Barcelonais dépendent encore énormément de leur numéro 10, sans qui ils sont parfois à court d'idées. Même s'il y a eu, il faut aussi le signaler, des matchs remportés sans l'Argentin. Neutraliser La Pulga sera donc une première tâche indispensable pour les Parisiens, et même si d'autres joueurs sont capables d'être dangereux, empêcher Messi de se sentir à l'aise sur le terrain c'est déjà minimiser au maximum les chances d'être inquiété par ce Barça. Cela peut être fait par un marquage individuel strict, mais aussi en coupant les axes de passes de joueurs comme Busquets, Alba ou Pedri, pour que l'Argentin soit trouvé moins facilement. Le milieu de terrain et la charnière centrale parisienne savent donc à quoi s'en tenir.

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