Regattin ou la belle histoire du petit Ribéry de Toulouse
Révélation de Toulouse cette saison, Adrien Regattin est revenu sur ses découvertes pour sa première véritable saison en Ligue 1.

Le petit Franck Ribéry. À son arrivée à Toulouse, Adrien Regattin (20 ans) s'est vu affublé d'un surnom plutôt lourd à porter. Pourtant, alors qu'il s'installe doucement comme un titulaire (15 apparitions, 2 buts et 1 passe décisive), le milieu offensif s'en sort très bien et vit très bien la comparaison. «Je ne me prends pas la tête avec ça. ça me fait rire. Mais c'est très flatteur, car je ne lui arrive pas à la cheville. OK, j'ai un peu le même style de percussion, de toujours vouloir aller de l'avant. Et je joue au même poste, où on demande les mêmes choses aux milieux excentrés», a-t-il indiqué à La Dépêche du Midi.
Pour autant, son talent ne lui a pas suffi à s'imposer au sein d'un TFC, très bon cette saison (7e). «J'ai beaucoup travaillé, tout simplement, pour avoir du temps de jeu. Le coach m'avait dit d'être patient, de ne rien lâcher, que mon travail paierait», a-t-il expliqué avant de se dire plutôt satisfait de ses prestations. «Oui, ça ne me gêne pas de jouer à gauche, au contraire même. De toutes les façons, tant que je suis sur un terrain, je suis heureux, même si on me fait jouer arrière droit ! Mais j'avoue que j'ai une petite préférence à gauche. Je peux rentrer intérieur et frapper, et je sais aussi centrer du gauche, car j'ai les deux pieds», a-t-il indiqué.
Satisfait, le natif de Sète n'en est pas pour autant rassasié. «Il me manque avant tout d'être plus décisif. Je sais que j'ai des manques à combler un peu partout. Je sais qu'en deux ans, j'ai beaucoup progressé sur le plan défensif. Mais il me faut toujours en faire plus. Toujours», a-t-il conclu. L'Olympique Lyonnais, adversaire de Toulouse ce mercredi (32e journée), est prévenu. Ce n'est plus le petit Franck Ribéry qu'il aura face à lui, mais l'émancipé Adrien Regattin.