OGCN-OM : le maire de Nice en rajoute une couche sur Longoria et Payet

Comme son homologue de Marseille Benoît Payan, Christian Estrosi s'était ému sur Twitter des incidents lors de Nice-Marseille, qui ont eu lieu dimanche soir. L'édile accusait alors l'état major du club phocéen d'avoir mis de l'huile sur le feu en tribune, tout comme Sampaoli depuis le banc de touche. Plus de 24 heures plus tard, Estrosi n'en démord pas et en rajoute même une couche dans les colonnes de Nice Matin. «J’essaie de ne pas être partisan. Les jets de bouteilles par quelques supporters ne doivent pas conduire à un amalgame avec l’ensemble des supporters. Pour ceux d’entre eux qui s’y sont livrés, c’est inadmissible. Je souhaite que les fautifs soient interdits de stade durablement», entame-t-il avant de livrer sa version des faits, lui qui était en tribune aux côtés de Jean-Pierre Rivère ou encore de José Cobos, et donc non loin de Longoria. Selon lui, le président marseillais a tenté de profiter de la situation, alors que son équipe était menée au score, et aurait lui-même proféré des insultes à l'encontre du corps arbitral. Enfin, le maire de Nice s'en prend également à Dimitri Payet, responsable de l'étincelle qui a tout déclenché en lançant une bouteille vers le public, même si lui-même avait été victime d'un précédent jet de bouteille.
«Des choses se sont passées sur le terrain. D’autres, à la tribune où je me situais avec mon épouse, notamment au côté du président Rivère et de sa femme. Sur la rangée de derrière, nous avions le président de l’OM et ses accompagnateurs, assortis de leur garde du corps. De la part du président de l’OM, des invectives à l’égard de l’arbitre, de nos joueurs, des invectives que nous pouvions prendre pour nous-mêmes, des hurlements permanents, une attitude agressive, violente détestable. (…) Face à cette légèreté de l’arbitrage (contre les jets de bouteilles, ndlr), quand nous avons marqué notre but et senti que nous pouvions l’emporter, il y a eu une montée en puissance. Un président, un coach, un joueur professionnel doivent en toutes circonstances, garder leur sang-froid et rester dignes. Si le geste des supporters qui ont lancé des bouteilles est inacceptable, celui de Payet l’est encore plus dans la mesure où, dans une enceinte de 30 000 spectateurs, un pro ne doit pas faire prendre le risque d’un tel embrasement en renvoyant le projectile dans le public. C’est ce qui a mis le feu aux poudres. Je crois avoir lu le règlement que, lorsqu’un joueur a ce type d’attitude, c’est un carton rouge. » Ces propos ne manqueront sans doute pas de faire réagir...