Ballon d'Or 2021 : Jorginho contre-attaque

Par Alexis Pereira
2 min.
Jorginho avec le maillot de Chelsea @Maxppp

Alors que les campagnes médiatiques de Karim Benzema et Lionel Messi battent leur plein, Jorginho a pris la parole alors que les votes pour le Ballon d'Or ferment ce dimanche.

Dernière ligne droite. Dimanche, les votes pour le Ballon d'Or France Football 2021 seront officiellement clos. Et alors que Robert Lewandowski, Lionel Messi et Karim Benzema ont abondamment pris la parole ces dernières semaines occupant l'espace médiatique, Jorginho (29 ans) a lui aussi relancé la machine avec un long entretien accordé au Telegraph. Un timing bien choisi puisque le métronome de Chelsea et de l'Italie vient d'inscrire un doublé, sur penalties, face Malmö (4-0, 3e journée de Ligue des Champions).

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Favori légitime si l'on s'en tient à son palmarès cette saison (Ligue des Champions, Supercoupe d'Europe, Euro 2020 et joueur UEFA de l'année), l'international azzurro (40 sélections, 5 réalisations) a appuyé sa candidature. Celle de la modestie et du rêve éveillé. «C'est dur de ne pas penser au Ballon d'Or parce que tout le monde en parle et me dit que je le mérite, ce que j'apprécie beaucoup. Mais j'essaie de ne pas trop y penser pour ne pas perdre de vue les choses importantes pour lesquelles nous nous battons. J'essaie juste d'attendre et voir ce qui se passera», a-t-il d'abord lancé avant de poursuivre.

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Un discours résolument collectif

«Si je devais choisir un mot pour décrire tout ça, je dirais irréel. Parce que mon rêve, c'était juste d'être footballeur professionnel. Les choses se sont enchaînées et j'ai continué à y croire et à travailler vraiment fort. (...) Je viens de si loin. D'une toute petite ville. Et pouvoir y prétendre, c'est déjà super dur et rare. J'ai dû parcourir le monde, changer complètement ma vie depuis mes 15 ans pour me retrouver ici, avec toutes ces choses qui arrivent, c'est juste incroyable», a-t-il confié, jouant la carte de l'émotion. «Si c'est possible, j'aimerais que ma mère soit à la cérémonie avec moi. Je n'ai aucune idée de quelle serait sa réaction si je gagne, mais elle pleurerait certainement ! Ce serait inoubliable, fantastique», a-t-il lâché.

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Sans trop se mettre en avant, l'ancien Napolitain n'échangerait aucun de ses titres collectifs pour la plus prestigieuse des distinctions individuelles. «Sans le collectif, les récompenses individuelles n'arriveraient pas. Alors comment je pourrai faire passer l'individu avant l'équipe ? Je ne peux pas, parce que, sans l'équipe, rien de tout cela n'aurait été possible, jamais tout cela ne serait arrivé. Alors, les titres collectifs sont évidemment les plus importants», a-t-il conclu. La candidature de l'humilité. La bonne stratégie pour l'emporter ? Réponse le 29 novembre, au Théâtre du Châtelet, à Paris.

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