Choc au Wanda Metropolitano ce soir entre Colchoneros et Andalous pour le compte du match en retard de la 1ère journée. Une rencontre remportée 2-0 par les hommes de Diego Simeone qui font le trou au classement.
Grosse affiche ce soir en Espagne entre l’Atlético de Madrid et le Séville FC. Un choc très important pour l’actuel leader de LaLiga. Premiers avec un point d’avance sur leur premier poursuivant, le Real Madrid, les hommes de Diego Simeone avaient une belle occasion de porter leur avance à quatre unités grâce à ce match en retard comptant pour la 1ère journée du championnat.
Un objectif très précieux puisque l’Atlético peut encore augmenter son écart avec la Casa Blanca de manière significative puisqu’il comptera, après la rencontre du jour, deux matches en moins que le Real. De leur côté, les joueurs de Julen Lopetegui avaient eux aussi un objectif en tête : gagner au Wanda pour intégrer le top 4 synonyme de Ligue des Champions en fin de saison.
Lemar et Trippier très en vue
Comme prévu, les deux équipes n’ont pas cherché bien longtemps à se renifler avant de passer à l’action. Dès la troisième minute, ce sont d’ailleurs les Andalous qui se sont créé la première situation. Suite à un cafouillage après un corner, Rakitic était là pour reprendre en extension un ballon devant le but d’Oblak, mais le Slovène veillait a grain.
Face au pressing haut des Sévillans, l’Atlético a répondu en passant souvent par le flanc droit où Trippier tentait d’apporter le danger dans la surface par ses centres. Et si ses offrandes n’ont pas souvent trouvé preneur, l’Anglais a bien été impliqué dans l’ouverture du score. Avec un Lemar à la baguette, le Britannique a parfaitement remisé pour Correa. Ce dernier a alors décoché une frappe en pivot imparable pour un Bono masqué par sa défense (1-0, 17e). L’Argentin n’avait plus marqué en championnat depuis le 27 septembre dernier (6-1 contre Granada).
Mené, le club de Nervion savait qu’il faisait face à une mission presque impossible face à une défense qui n’a encaissé que six buts depuis le début de la saison en championnat. Cinq minutes après avoir concédé l’ouverture du score, Acuña a pourtant eu l’occasion de remettre les deux équipes à égalité sur un ballon renvoyé par Oblak dans sa surface. Mais sa tentative n’état pas cadrée (22e). Séville avait la possession du cuir et l’Atlético se contentait de placer des contres saignants, souvent avec un Lemar retrouvé à la manoeuvre. Ou alors Trippier. Déjà décisif, l’Anglais aurait pu délivrer la passe du break si Suarez n’avait pas buté face à Bono (25e).
Séville imupissant face au mur madrilène
Au retour des vestiaires, la rencontre a été moins riche en actions franches. Outre des erreurs techniques, les 22 acteurs ont surtout multiplié les fautes. Courant après le score, les partenaires d’Ocampos ont fait tourner le ballon. Mieux, même Jules Koundé, positionné dans l’axe de la défense, a enchaîné les montées sur le côté droit pour venir centrer. Mais ce soir, l’efficacité n’était pas au rendez-vous chez les Andalous (1 seul tir à 20 minutes du terme!). Et avec onze Colchoneros dans leur moitié de terrain, la tâche devenait très compliquée.
C’est finalement devenu une mission impossible à un quart d’heure de la fin. Alors que Séville monopolisait le cuir, Llorente a été parfaitement servi en contre sur le côté droit. Lancé, l’ex-Merengue a su lever la tête pour centrer en retrait à destination de Saúl Ñíguez. Bien qu’en dehors de la surface, ce dernier a pris le temps de contrôler pour ajuster toute la défense sémillante et Bono pour le but du break (2-0, 76e). Le score ne bougera plus. Superbe opération pour les Colchoneros qui comptent désormais quatre points d’avance sur le Real Madrid et encore deux matches en retard à jouer. Séville reste sixième.
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