Ligue des Champions, Rennes : le constat rageant de Julien Stéphan

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Julien Stéphan donne ses consignes depuis le banc de touche @Maxppp

Battu par Chelsea (1-2), Rennes a dit adieu à ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Un résultat très frustrant pour les Bretons, même si Julien Stéphan est fier du parcours de son équipe.

Julien Stéphan s'était fortement plaint de la prestation de ses hommes contre Bordeaux (0-1), l'un des plus mauvais matches du Stade Rennais. Ce soir, même si la tâche s'annonçait très difficile, les Rouge-et-Noir ont bien cru tenir tête à Chelsea. Balayés à l'aller, les hommes de Stéphan ont certes encaissé l'ouverture du score, mais ils sont su réagir pour égaliser en fin de match par l'intermédiaire de Guirassy, et pensaient même pouvoir réaliser un petit hold-up en poussant durant les derniers instants de la rencontre. Mais ça, c'était avant l'erreur de Clément Grenier et le but fatal d'Olivier Giroud.

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Une défaite qui laisse le SRFC avec un seul petit point après quatre journées. Un scénario cruel, mais pas surprenant pour le coach rennais. «Dans ce genre de compétition, il faut profiter des opportunités quand elles se présentent. On en a eu aussi en première mi-temps. Une équipe de haut niveau, quand tu leur en offres une, elle te punit. C'est ça le très haut niveau, ils ont l'habitude de ça. C'est la grande différence aujourd'hui entre eux et nous, j'ai le sentiment qu'on les a bougés comme ils ont été rarement bougés depuis un long moment», a-t-il confié en conférence de presse.

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On a fait honneur à la Ligue des Champions

Un constat rageant, d'autant que les Bretons ont encaissé deux buts sur des phases qu'ils avaient déjà identifiées. «On avait identifié le danger principal comme les phases de transition. On les savait performants là-dessus, on a pris deux buts sur des transitions. Une de 70 mètres et une de 40 mètres. On avait parfaitement identifié ça. Sur défense placée, on a bien court-circuité leurs circuits préférentiels, mais ça, c'est plus difficile à contrôler et le match s'est joué là-dessus». Au final, Rennes aura comme seul lot de consolation la chance de disputer dans une semaine à Krasnodar la finale pour la troisième place. Et si le faible bilan comptable du club dans cette phase de poules n'est pas reluisant, Stéphan estime que son club n'a pas fait honte au football français.

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«On fait honneur à la Ligue des Champions, même si on n'a pas beaucoup de points. Sur les quatre rencontres qu'on a faites, il y en a une où on a été largement dominés, à Séville. Mais pour le reste, que ce soit la double confrontation contre Chelsea ou contre Krasnodar, il n'y a pas grand-chose qui a tourné pour nous. Mais on avait montré de la qualité, avec nos moyens, le fait qu'on soit une équipe complètement inexpérimentée certes, mais on a toujours souhaité attaquer, chercher des problèmes à l'adversaire quand on a pu. Il y aura une finale ? Pas forcément. Un résultat nul permettrait que tout soit encore en jeu lors de la dernière journée». En attendant, le SRFC devra gérer son match face à Strasbourg. Car en Ligue 1 aussi, les Bretons doivent se ressaisir.

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