Le président de la Sampdoria a-t-il déjà scellé le sort de Cassano ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Sampdoria Antonio Cassano @Maxppp

Après avoir déclaré qu'il refusait les excuses d'Antonio Cassano, le président de la Sampdoria, Riccardo Garrone, parle désormais de son attaquant au passé.

« Je demande aujourd’hui pardon devant toute l’Italie. Je veux rester à la Sampdoria. Je l’avais dit par le passé, je le redis aujourd’hui et je le dirai toujours. Je veux terminer ma carrière ici. » Les excuses publiques d'Antonio Cassano envers son président, Riccardo Garrone, n'ont pas vraiment eu l'effet escompté.

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Après avoir refusé publiquement de pardonner son attaquant, le patron de la Sampdoria s'est davantage confié au programme télévisuel italien Striscia La Notizia. Toujours aussi déçu, Garrone avoue que, même s'il n'arrive toujours pas à comprendre la réaction de son joueur, il aurait dû s'y attendre. « Cassano a utilisé des mots très durs, et ce qu'il a fait est très sérieux. Quand je pense à tout ce que j'ai fait pour lui. Ça fait mal de voir qu'il reconnaît juste mon autorité, mais rien de plus. Del Neri (qui entraîné la Samp la saison dernière, Ndlr) avait raison. Un jour il m'a dit que Cassano me parlerait sur le même ton qu'il a employé avec le président de l'AS Rome et celui du Real Madrid. Antonio a beaucoup progressé avec nous et est redevenu normal, si je puis dire. C'est quelqu'un de bon et de généreux, mais quand il perd ses nerfs, il ne peut pas se contrôler. Je ne sais même pas s'il réalise ce qu'il m'a dit quand il a eu cette explosion de rage. »

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Alors que l'avenir de Cassano à la Samp' est plus que jamais incertain, si l'on prête attention au temps auquel Garrone a conclu son intervention, il ne fait plus aucun doute sur le probable départ de l'international italien. « Mon plus grand regret c'est qu'il se sentait heureux avec nous. La nuit dernière (il y a deux jours, Ndlr), je marchais dans les rues de Gênes et pas un seul de nos supporters n’est venu me voir pour me dire d'accepter de faire la paix avec Cassano. »

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