Ligue des Champions : Brest prévient le PSG
Présent au micro de Canal+ après le tirage au sort des barrages de Ligue des Champions, Grégory Lorenzi a donné son ressenti sur le nouveau duel qui attend Brest face au PSG.

Quinze ans après la dernière confrontation franco-française en Ligue des Champions, qui s’était soldée à l’époque par une qualification de l’OL en demi-finale aux dépens de Bordeaux (3-2 score cumulé), Brest et Paris vont renouer le fil. Si le PSG a eu la main heureuse en s’évitant d’affronter le Real Madrid ou Manchester City, on ne peut pas en dire autant des Bretons, qualifiés pour la première fois de leur histoire en Coupe d’Europe cette saison, et qui auraient très certainement préféré affronter un club étranger, en l’occurrence Benfica.
Au micro de Canal+ après le tirage au sort, le directeur sportif breton, Grégory Lorenzi, a donné son regard sur cette confrontation presque devenue habituelle, puisque Brest affrontera Paris à trois reprises en 19 jours, et ce, dès demain (17h00) avec la réception des Franciliens en Ligue 1 : «déçu d’affronter le PSG ? Non, on est très contents d’être qualifiés pour les barrages et c’est que du plaisir d’être là parce qu’il faut souligner qu’au départ, on était le petit poucet, a rappelé le dirigeant brestois. C’est un exploit d’être là aujourd’hui. Après, forcément, le PSG, on les connaît. C’est un peu la magie de l’Europe de jouer contre une équipe étrangère donc on aurait peut-être préféré jouer Benfica, mais on ne peut pas se dire que ce n’est pas un bon tirage, parce qu’on a la chance de continuer cette aventure et c’est que du positif. Il y aura 2 clubs français pour les 8es et c’est bien pour le championnat de France.»
Trois confrontations face à Paris en 19 jours
L’avantage d’affronter Paris - et Lorenzi l’a rappelé - c’est que les Brestois connaissent leur adversaire sur le bout des ongles. Et même si les dernières confrontations entre les deux clubs n’ont jamais tourné à l’avantage des Finistériens (11 victoires de Paris et 1 match nul depuis la remontée de Brest en L1 en 2019), le dirigeant de 41 ans mise sur l’effervescence de la compétition pour voir ses joueurs se transcender, comme lors de la phase de Ligue : «Paris ? On a l’habitude de les jouer, on les joue demain en championnat et encore dans 10 jours. C’est vrai que ça fait un peu beaucoup, mais on va jouer sans pression, on n’est pas favori, on sera encore le petit poucet, et depuis le début, on a la chance de faire des choses exceptionnelles. On va jouer à fond notre chance, sans arrière-pensée, et on va faire tout notre possible», a-t-il ajouté.
«Cette compétition est particulière quand on voit comment nos joueurs se transcendent inconsciemment en la jouant, ce sera pareil en barrages je pense, et on ne va rien changer dans notre logiciel. Au contraire, on prendra les matches les uns après les autres, ce sera à nous de créer le supplément d’âme. C’est une confrontation aller-retour et on a la chance de pouvoir les connaître, les analyser, contrairement à une équipe comme Benfica sur qui on a peut-être moins d’informations. Forcément un peu déçu de ne pas connaitre une nouvelle ville européenne, car la magie de la Coupe d’Europe, c’est aussi se confronter à une autre culture du foot, d’autres ambiances… Mais il faut accepter le tirage et ce sera à nous de nous mettre dans la compétition.» Paris est prévenu.
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