Discipline : l'OM attend sa sentence
Le club phocéen va savoir. Après les incidents qui ont émaillé le choc face au PSG, la commission de discipline doit rendre son verdict ce soir. À Marseille, on espère surtout que le point de pénalité en sursis ne tombera pas.

Qu’il soit impliqué ou non dans ces affaires, l’Olympique de Marseille a vu trop de fois son nom être associé aux récents problèmes survenus en tribune. À Nice, en août dernier, les joueurs de Jorge Sampaoli avaient été visés par des projectiles, avant l’envahissement du terrain par certains supporters azuréens.
À Angers, le parcage des supporters olympiens avait été visé par des jets de projectiles et de bombes agricoles, obligeant ces derniers à pénétrer sur la pelouse pour se protéger, avant d’aller en découdre avec leurs homologues angevins. Quelques jours plus tard, nouvel échange houleux entre supporters, cette fois, lors de la réception de Galatasaray à l’Orange Vélodrome.
Plus de chances d’avoir un huis clos ?
Enfin, lors du Clasico face au PSG, une partie des fans marseillais s’est distinguée en envoyant des projectiles sur les Parisiens quand ces derniers venaient tirer les corners. Sans parler de l’intrusion d’un individu sur la pelouse, venu rejoindre Lionel Messi. Des événements qui pourraient coûter cher à l’OM. En effet, c’est ce soir que la commission de discipline de la LFP va statuer sur les incidents du Clasico.
Et très clairement, Marseille espère que le point de pénalité en sursis, écopé après les incidents contre Nice, ne tombera pas. Pour rappel, l’OM est actuellement quatrième du classement de Ligue 1, à égalité de points (23) avec Nice (3e). Dans cette lutte intense pour le podium, le club entraîné par Jorge Sampaoli ne peut pas se permettre un retrait de point. Et pour se défendre, l’OM va envoyer trois dirigeants selon L’Équipe : Laurent Colette (directeur général adjoint en charge des opérations), Angélique Pecout (juriste) et Hervé Chalchitis (référent supporters).
Et toujours d’après le quotidien sportif, les Olympiens n’ont pas changé leur axe de défense d’un iota. « Notre lecture est que le point ne peut être révoqué que pour des faits similaires. Ceux du Classique sont évidemment condamnables, mais pas similaires. À Angers, il y a eu un envahissement de terrain, ce qui n'est pas le cas contre le PSG », explique-t-on du côté marseillais. Et si le retrait de point a des chances d’être évité, il y a fort à parier, en revanche, pour qu’un huis clos soit imposé à l’Orange Vélodrome.