Entretien avec… Koke : « À Marseille j’ai fait beaucoup de conneries »

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Aris Salonique @Maxppp

Sergio Contreras Pardo. Plus connu sous le nom de Koke, cet Espagnol âgé aujourd'hui de 27 ans avait été l'une des surprises du mercato hivernal 2004 de l'Olympique de Marseille. Arrivé sur la Canebière très jeune, le milieu offensif ibérique n'est resté que deux ans chez les champions de France en titre. Après une pige au Sporting Portugal, Koke évolue désormais à l'Aris Salonique depuis plus de quatre ans. Pour Footmercato, l'ancien Marseillais nous donne de ses nouvelles.

Footmercato : Comment allez-vous ?

Sergio Koke : Très bien pour tout vous dire ! Ça fait cinq ans que je suis en Grèce et tout se passe très bien.

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FM : Justement, expliquez-nous comment vous avez atterri à l'Aris Salonique.

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SK : J'ai eu l'opportunité de venir ici pour un an parce qu'un de mes amis, qui est agent, est venu pour aider l'Aris. Après, je me suis bien senti ici et les gens m'ont apprécié donc j'ai signé un nouveau contrat de deux saisons et ainsi de suite. Cela n'a pas été simple de quitter Marseille pour aller dans une équipe moins huppée, mais vous savez un footballeur ça peut jouer partout.

FM : Parlez-nous un peu du championnat grec.

SK : Il y a deux équipes qui ont beaucoup de pouvoir économiquement parlant (le Panathinaïkos et l'Olympiakos, Ndlr) donc elles possèdent de très bons joueurs et sont toujours devant au classement. Ensuite, vous avez le PAOK et l'AEK Athènes qui se battent avec nous pour la troisième place. Mais nous, nous sommes en Europa League et c'est très bien ! On n'est pas le Pana mais on a joué la Juve et l'Atlético Madrid donc c'est bien.

FM : Dans votre équipe il y a le Français Ricardo Faty, vous parlez avec lui ?

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SK : Oui, bien sûr. Je sais que c'est compliqué d'intégrer une nouvelle équipe surtout quand vous êtes étranger. Je l'ai aidé, mais au début il était timide.

FM : Vous n'avez que 27 ans, quels sont vos objectifs ?

SK : Je me sens bien ici, mais si je trouve un club plus important... J'ai reçu des offres, mais l'Aris les a repoussées. Le club n'imagine pas une équipe sans moi. En plus, les supporters m'aiment et ne veulent pas me laisser partir ! Ils ne comprendraient pas que je m'en aille. Je ne saurai vous l'expliquer, mais vous ne pouvez pas imaginer à quel point les gens m'aiment ici. C'est compliqué de partir. Mais c'est vrai qu'après cinq ans passés ici ça serait bien de changer un peu.

FM : Vous semblez subir la passion de vos supporters, mais vous avez pourtant connu ça à l'OM...

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SK : Oui mais à Marseille j'étais un joueur inconnu. Mais ici, j'ai démontré que j'étais un joueur important et ils ne me lâchent pas. Je n'ai jamais vu des supporters comme ça. À Marseille, c'était quelque chose de très spécial et quand je suis parti, je me suis dit que plus jamais je ne rejouerai dans un tel stade avec une telle ambiance. Mais en Grèce, 25 000 personnes dans un stade, c'est comme 55 000 à Marseille. Il faut le voir pour comprendre, c'est un truc de fou.

FM : Qu'en est-il de votre demande pour la nationalité grecque ?

SK : Il faut que j'attende encore six mois, mais rien n'est encore décidé.

FM : Revenons sur votre époque marseillaise. Pourquoi cela n'a pas si bien marché pour vous ?

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SK : À Marseille c'était compliqué. J'étais trop jeune et j'ai fait beaucoup de conneries. J'avais la chance de ma vie et je n'en ai pas profité. Je sortais, bref des choses qu'un jeune de 19 ans faisait à cette époque-là. J'ai bien joué, mais je n'ai jamais été un titulaire. Je regrette un peu, mais j'ai appris des choses. Ça reste quand même une très belle expérience.

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