Des nouvelles… d’Andriy Shevchenko

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Milan Andriy Shevchenko @Maxppp

En cette semaine internationale, marquée par le duel entre la France et l’Ukraine, Andriy Shevchenko a effectué quelques apparitions dans les médias français. Celui qui est considéré comme l’un des tout meilleurs avant-centres de la décennie 2000 a ainsi livré ses projets de reconversion.

Andriy Shevchenko est une légende. L’attaquant est simplement le meilleur buteur ukrainien de l’histoire, avec ses 422 réalisations en 18 ans d’activité (de 1994 à 2012), entre l’Ukraine, l’Italie et l’Angleterre. C’est à Milan, où il a été transféré en 2000, que Sheva a fait sa réputation, lui qui avec ses buts, a permis aux Rossoneri de glaner une Ligue des Champions (2003), une coupe d’Italie et un championnat sur la saison 2003/2004, à l’issue de laquelle il sera élu Ballon d’Or. Son transfert vers Chelsea en 2006 (contre un chèque avoisinant les 45 M€), marquera le début de son déclin, du moins jusqu’à son retour réussi au sein du club de ses débuts, le Dynamo Kiev.

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Capitaine exemplaire de sa sélection, le buteur annoncera justement sa retraite sportive au lendemain de la défaite des siens à l’Euro, après une 111e et dernière cape, le 28 juillet 2012. Alors que sa cote de popularité était au plus haut en Ukraine, on pensait que Sheva rentrerait rapidement en politique. On constate aujourd’hui qu’il n’en est rien. Après avoir manqué de rechausser les crampons pour un contrat de courte durée avec un club indonésien, il a refusé le poste de sélectionneur en novembre 2012, estimant « qu’il était trop tôt » pour assumer ce rôle. Au regard des résultats obtenus par l’Ukraine aujourd’hui, il convient de saluer le réalisme de l’ancienne gloire.

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Pour autant, comme il l’a révélé sur les ondes de RMC, Sheva envisage bel est bien d’entraîner. « J’ambitionne de devenir entraîneur, alors je passe mes diplômes en Ukraine. J’apprends, j’ai envie de prendre mon temps. C’est un monde différent de celui de joueur. Je dois comprendre ce que j’ai envie de faire. Je le saurai l’an prochain. » Quant à la mentalité que l’ancien Ballon d’Or défendra sur le banc, il s’en également expliqué : « Le style est important mais dépend des joueurs que tu as. La philosophie de jeu est importante. Guardiola, c’est le spectacle. Je verrai quand j’aurai une équipe à ma disposition, je définirai mon propre style de jeu. » Gageons qu’il aura toujours de bons conseils à distiller à ses attaquants.

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