Des nouvelles de… Vincent Candela

L'histoire commence le 24 octobre 1973. Ce jour-là, un certain Vincent Candela voit le jour. Natif du département de l'Hérault, le jeune joueur est formé dans le club phare de la région, Montpellier. Mais rapidement, il prend la direction de Toulouse, club au sein duquel il fait ses débuts dans le monde professionnel. L'équipe de la Ville rose étant à la peine et alternant entre Division 1 et Division 2, c'est finalement à l'En Avant Guingamp que le défenseur pose ses valises. L'occasion pour lui de découvrir la Coupe d'Europe, avec une participation à la Coupe de l'UEFA. Une belle exposition qui lui vaut d'être courtisé en Italie.

Et c'est à l'AS Roma que le joueur connait sa première expérience à l'étranger. Dans la foulée, un an et demi plus tard, il remporte le Graal absolu en soulevant la Coupe du monde. S'il n'est pas titulaire dans cette équipe de France, Candela en est l'un des poumons essentiels dans le vestiaire, lui qui a fait de la chanson « I will survive » l'un des hymnes du groupe tricolore durant le tournoi. Faisant donc partie d'une équipe de France remportant tout sur son passage, il peut également se targuer d'avoir une belle carte de visite chez les Giallorossi, avec pas moins de 289 matches disputés et au passage 16 buts inscrits.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin a-t-on coutume de dire, et Vincent Candela quitte la Roma. Il va alors tenter de se relancer dans de nombreux clubs, sans réel succès, de Bolton à Messine en passant par Udinese et Sienne. Et c'est en 2007 que le défenseur décide de mettre un terme à sa carrière. Aujourd'hui retraité, le natif de l'Hérault n'en demeure pas moins actif. En effet, il a retrouvé son département natal pour ouvrir un restaurant à Palavas nommé « Le Phare ». Et alors que la France affronte le Chili à Montpellier, l'ancien joueur a eu la bonne idée d'inviter les Bleus à déjeuner ce mardi. Une bonne initiative !