Info FM : Simão Sabrosa revient sur l’épisode Le Havre et fait le point sur sa situation

Depuis le 17 mai 2014 et une défaite avec l'Espanyol Barcelone sur la pelouse du Real Madrid (3-1), Simão Sabrosa (35 ans) attend de rechausser les crampons, pour s'offrir un nouveau (et dernier ?) challenge. Pour Foot Mercato, via son attaché de presse João Ricardo, le milieu offensif au palmarès long comme le bras (vainqueur de la Coupe du Portugal en 2004, champion du Portugal en 2005 et vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 2005, de l'Europa League et de la Supercoupe d'Europe en 2010, de la Coupe de Turquie en 2011 entre autres) a fait le point sur sa situation. «Je m'entraîne tous les jours avec un préparateur physique pour ne pas perdre tout ce que j'ai réussi à obtenir durant mes années de carrière», a-t-il confié avant de poursuivre.

«Je suis heureux et tranquille, j'espère trouver un projet intéressant dans lequel m'investir. Je voudrais continuer à jouer mais, jusqu'à aujourd'hui, on ne m'a présenté aucun projet intéressant», a expliqué l'ex-international portugais (85 sélections, 22 buts). Pour autant, l'ancienne gloire du Sporting CP, du FC Barcelone, de Benfica, de l'Atlético Madrid, de Besiktas et de l'Espanyol aurait pu se laisser tenter par un projet, si seulement il s'était concrétisé. Comme l'avançait L’Équipe durant le mois de janvier, Christophe Maillol, alors persuadé de pouvoir devenir président du Havre grâce à ses soutiens financiers, a bien rencontré le Lusitanien pour lui exposer ses plans.

«Oui, j'ai parlé avec mon ami Christophe Maillol, qui m'a manifesté un grand intérêt, mais il n'a pas réussi à acheter le club. C'est un bon ami», nous a-t-il expliqué. Les supporters du HAC auraient donc sans doute pu vibrer au rythme des actions d'Adriano et de Simão dans les travées du Stade Océane si le projet Maillol avait tenu la route financièrement. Dommage pour les Normands et la Ligue 2... Avant cela, le natif de Constantim n'avait «jamais eu de proposition venant de France», malgré les rumeurs l'ayant envoyé en 2009 du côté de l'Olympique Lyonnais et du Paris SG. À regret, puisqu'il considère que «la Ligue 1 est très forte et a beaucoup progressé ces cinq dernières années». Un acte manqué.