Juninho raconte ses découvertes US et parle de sa possible reconversion

Comme David Beckham, Juninho court toujours. À 38 ans et après un an et demi au Brésil, au Vasco da Gama, le Brésilien a décidé de s'offrir une nouvelle aventure aux États-Unis. Un nouveau challenge sur lequel l'ex-international brésilien s'est penché dans les colonnes de O Globo. «C'est un championnat avec des joueurs bien préparés physiquement, car les Américains font très attention à ça. Beaucoup de gens disaient que les stades étaient vides, mais jusqu'ici, j'ai vu des stades presque pleins avec un public enthousiaste et de belles fêtes. Techniquement, ce n'est pas aussi bon qu'au Brésil, mais il y a de bonnes choses», a-t-il confié avant d'expliquer pourquoi il avait décidé de partir à la découverte de la MLS.

«Quand mon contrat au Qatar s'est terminé en 2011, j'avais l'occasion de prolonger pour deux ans. Mais j'ai voulu revenir à Vasco avec un contrat de six mois. Je suis finalement resté un an et demi. En octobre dernier, New York m'a contacté pour la première fois, qui m'a offert un contrat de deux ans, mais en dessous des limites du salary cap. L'idée était donc que je vienne avec un contrat légèrement supérieur à celui d'un joueur local. J'ai parlé avec pas mal de gens et je suis venu en décembre. À 38 ans, j'ai trouvé que c'était une bonne opportunité à ne pas laisser passer. Je suis fou de la ville. Vivre ici est très facile. Avec une telle qualité de vie, c'est facile de s'adapter. Je me sens dans l'obligation de profiter de la ville, plus qu'à Lyon par exemple. Ici, je suis totalement anonyme», a-t-il indiqué.

Mais s'il est ravi de découvrir le football américain, l'ancien Lyonnais sait qu'il est plus proche de la fin que du début de sa carrière. Alors, il pense sérieusement à ce qu'il fera après. « Je me demande si cela vaut la peine de rester un an de plus ici, d'aller au bout de mon contrat. Mais, l'année prochaine, il y a la Coupe du monde au Brésil et j'aimerais être là. Si je reste ici, je ne verrais pas le tournoi, même si j'aurais une trêve. Je ne jouerai sans doute plus l'an prochain, mais j'aimerais être là pour la Coupe du monde et les JO. Il y a des contacts pour que je commente. Je n'ai pas fait d'études de journalisme, mais je sens que je suis capable de parler de football car c'est ce que j'aime. Peut-être que c'est mon chemin. Après 20 ans de carrière, ce serait bien de commencer autre chose», a-t-il lancé avant d'insister.

«Je veux me sentir proche du football. Être dans le milieu est très bon. J'aimerais continuer à sentir l'odeur de la pelouse... J'ai besoin d'un peu de temps pour profiter de ma retraite. Mais je veux rester dans le milieu du football. J'aime parler de football», a-t-il avoué. Et outre le rôle de consultant TV, l'ancien chouchou du public de Gerland se verrait bien occuper un poste de formateur. «Si j'avais du temps pour expliquer par quelles étapes je suis passé, inculquer une philosophie de travail, j'aimerais travailler à la formation des jeunes, oui. Je pense que je pourrais faire un bon travail. Si on me laissait du temps», a-t-il conclu. L'Olympique Lyonnais, avec qui Juninho a écrit quelques-unes de ses plus belles pages, sera-t-il au rendez-vous pour lui offrir un tel poste ?