Kim Källström met déjà la Suisse à ses pieds !

Par Alexis Pereira - Quentin Dagbert
2 min.
Grasshopper Kim Källström @Maxppp

Au Grasshoppers Zurich depuis cet été, Kim Källström a mis la Super League dans sa poche. Au point d'être considéré comme l'un des meilleurs étrangers ayant jamais évolué en Suisse !

«Källström est-il le meilleur joueur étranger à avoir jamais évolué en Suisse ?» Voilà la question que se pose ce mardi Blick. Arrivé cet été au Grasshoppers Zurich, Kim Källström (33 ans) s'est mis toute la Super League dans la poche. Titulaire indiscutable (il a démarré 16 des 17 matches disputés en championnat par son équipe), le milieu de terrain brille de mille feux. Ce dimanche, lors du derby contre le FC Zurich (5-0, 17e journée), l'ancien Lyonnais, qui venait de distiller deux passes décisives à Yoric Ravet et Shani Tarashaj, a parachevé le large succès des siens d'une tête aussi appliquée qu'efficace.

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Son entraîneur Pierluigi Tami est évidemment sous le charme. «Kim remplit son rôle à 100% depuis son arrivée. Il a, par dessus tout, l'adhésion de tout le vestiaire. Il aide tout le monde au quotidien. Il a par exemple longuement parlé avec Munas Dabbur au sujet de son mercato», a confié ce dernier à la publication suisse. Des propos qui n'étonnent absolument par Murat Yakin, qui a eu le milieu scandinave sous ses ordres au Spartak Moscou. «Je ne suis pas surpris par ce que réalise Kim actuellement. Il y a beaucoup de joueurs de talents, mais il faut aussi la bonne mentalité, et Kim possède ces deux qualités. Il est une plus-value pour ses partenaires et le club», a-t-il expliqué.

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Plébiscité, Källström reste modeste

Walti Grüter, qui était le préparateur physique du Spartak, résume en quelques mots le sentiment général. «En trente ans de carrière dans le football, je n'ai jamais vu un joueur aussi professionnel», a-t-il indiqué. Sur ces 16 apparitions, il a été élu 9 fois dans l'équipe type de Super League. Un début tonitruant rarement vu pour un étranger dans un championnat qui en a pourtant vu passer d'excellents, d'Ivan Zamorano à Karl-Heinz Rummenigge, en passant par Uli Stielike, Günter Netzer ou encore Sonny Anderson et Giovane Elber. Pour l'heure, Källström, qui a également aidé la Suède à se qualifier pour l'Euro 2016 en France, est en tête du sondage réalisé par Blick, avec plus de 18% des suffrages.

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L'international suédois (125 sélections, 16 buts), lui, reste modeste, comme à son habitude. «Je ne regarde pas mes matches. Je profite du moment sur le terrain et je fais ce qu'on me demande. J'ai le privilège de m'entraîner tous les matins avec un bon encadrement, de bons joueurs. Je n'ai pas de rôle particulier, je suis au service du coach et des autres joueurs», a confié au journal suisse Neue Zürcher Zeitung le redoutable gaucher qui a hérité du brassard de capitaine assez vite dans la saison et qui profite tranquillement de la vie helvète. Rennes et Lyon en ont fait l'expérience par le passée, essayer Kim Källström, c'est l'adopter !

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