Partis de L1 pour se relancer, deux anciens Marseillais déchantent à l’étranger !

Par Jonathan Sberro
3 min.

La vie de footballeur est loin d'être un long fleuve tranquille. Un jour sous le maillot d'un des plus grands clubs français, un autre dans un championnat obscure dans lequel rien ne garantit de toucher son salaire à la fin du mois. C'est la dure réalité du football professionnel à laquelle sont confrontés deux anciens joueurs de l'Olympique de Marseille : Salim Arrache et Elliot Grandin.

L'un appartient au club bulgare du CSKA Sofia. L'autre traine sa peine en Grèce, et plus précisément au PAS Giannina. Ces clubs ne vous disent sûrement rien, ou pas grand chose, alors que les joueurs dont il est question ne vous sont pas totalement inconnus. Si on ne pouvait pas honnêtement leur prédire une carrière digne des plus grandes gloires du football mondial, on se demande encore néanmoins comment Elliot Grandin et Salim Arrache ont pu se retrouver empêtrés dans des championnats de seconde, voire de troisième zone. Pire, dans ces clubs, ces deux joueurs ne peuvent même pas se targuer d'être des éléments incontournables, loin de là. Et pour couronner le tout, leur situation contractuelle est loin d'être une assurance pour toucher leurs salaires.

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Après sa résiliation de contrat avec l'Olympique de Marseille en septembre 2009, Elliot Grandin a du attendre le mercato d'hiver pour trouver un point de chute. Il espérait alors surement mieux celui qui était encore considéré comme un espoir du football français lorsqu'il évoluait à Caen (2004-2008) n'a rien vu venir mis à part l'intérêt de clubs de l'Est. Après avoir été annoncé un temps en Roumanie, au Rapid Bucarest, il s'engage donc en janvier 2010 avec le club bulgare du CSKA Sofia, attiré par une juteuse prime à la signature, un salaire confortable et l'assurance de jouer. Mais l'ancien Caennais va vite déchanter. Depuis son arrivée, le joueur n'a disputé que huit petits matchs, trouvant quand même moyen de planter trois buts. Alors que le CSKA termine deuxième du championnat et que Grandin est lié au club jusqu'en 2011, il n'a, selon nos informations, pas touché les salaires promis. Désormais, il cherche donc, à tout prix, à quitter le club le plus rapidement possible. Avis aux amateurs...

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Intéressons-nous maintenant au cas de Salim Arrache. Après un passage médiocre à l'OM (12 matchs, 0 but), les expériences successives de l'international algérien (13 sélections, 1 but) à Toulouse, Reims et Bastia sont loin d'être des réussites. Ses écarts de conduite et son caractère par toujours facile à gérer dans un collectif ne laisseront d'ailleurs pas que des bons souvenirs. En janvier 2010, faute de contacts avec des clubs plus huppés, les promesses du PAS Giannina, surtout d'ordres financières, finissent par le convaincre de poser ses valises en Grèce. Mais comme Grandin, l'ancien Strasbourgeois va tomber de haut. Depuis son arrivée, il a disputé tant bien que mal huit matchs sous ses nouvelles couleurs (4 rencontres de championnat, 4 de coupes). Et s'il a récemment ouvert son compteur but, le 11 avril dernier, sa réputation de joueur difficile semble l'a suivie jusqu'en Grèce puisqu'il se serait récemment bagarré à l'entrainement avec un coéquipier. Et selon nos informations, lui non plus n'a jamais vu la couleur des salaires que ses dirigeants lui avaient pourtant promis au moment de le recruter. Dans une telle situation, le joueur cherche donc absolument à quitter le club. Mais contrairement à Elliot Grandin, Arrache aurait lui quelques touches avec des clubs russes.

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Si ces exemples sont loin d'être des cas isolés, la situation de ses deux joueurs ayant porté le maillot de l'OM interpelle plus que d'autres. Et fait réfléchir par la même occasion. Car on peut être jeune, avoir du talent et même être international dans son pays, rien ne protège vraiment des mauvais choix de carrière. Encore moins si l'entourage proche des joueurs, à commencer par la famille et les agents, parois plus intéressés par les commissions, n'est pas là pour les accompagner et leur prodiguer de précieux conseils. Espérons au moins que leurs expériences permettront à d'autres jeunes joueurs de ne pas répéter les mêmes erreurs.

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