Rencontre avec ces Français du bout du monde : Yohann Lasimant

Régulièrement, Foot Mercato vous propose de partir à la rencontre de joueurs français partis vivre de leur passion aux quatre coins du globe. Revenons ce coup-ci un peu plus près de nos frontières, en posant nos valises en Hongrie. L'occasion de vous faire découvrir Yohann Lasimant. Contacté par nos soins, le joueur vous raconte son parcours : « J'étais à Rennes à l'âge de 16 ans. J'ai gagné le championnat de France 18 ans et la Gambardella avec la génération 89-90 avant de signer mon premier contrat pro sous l'ère Guy Lacombe. J'en garde de très bons souvenirs. J'étais avec des bons mecs et les coaches de la formation nous ont appris beaucoup de choses ». Et s'il ne regrette rien de son parcours en Bretagne, c'est bien en Hongrie, à Eger, que l'attaquant de 23 ans évolue désormais. Mais alors, comment se sont noués les contacts ?

« Un agent qui me suivait depuis un moment et que je connaissais avait vu que, après mon contrat à Larissa, j'étais sans club, il m'a contacté. Je n'ai pas rencontré le coach puisque le coach en place partait, mais j'ai rencontré le directeur sportif qui m'a expliqué le nouveau projet avec des investisseurs anglais. Je n'ai pas trop hésiter, je suis jeune, j'ai besoin de jouer donc j'y suis allé. Je ne connaissais rien du foot hongrois, seulement le club de Debrecen qui avait fait un beau parcours en Ligue des Champions une année. Ne signer que quelques mois (cinq mois) était un choix de ma part. Je ne savais pas où je mettais les pieds, donc j'ai préféré ne signer que quelques mois ». Un choix donc, pour ce joueur qui semble déjà se fondre dans ce nouvel environnement :

« Ça ne fait que 3 semaines que je suis là, mais tout se passe bien, je maîtrise un peu l'anglais donc ça facilite les choses. Je suis dans une petite ville à 1h de Budapest. Eger est une ville assez modeste de Hongrie, mais les gens sont chaleureux. Les ambitions sont d'essayer de maintenir le club en première division, ce qui sera difficile mais pas impossible et aussi de gagner la Coupe de la Ligue hongroise. on s'est qualifié pour les demi-finales, ça me ferait un trophée. Mon objectif est de me refaire une santé physique, et en fonction des performances sur le terrain pourquoi pas attirer l'attention de plus gros clubs hongrois ou étrangers, le championnat est très suivi. J'irai là où je peux jouer mon football, la France c'est chez moi mais l'étranger ne me dérangent pas. Les seuls championnats lointains qui m'intéresseraient sont la Russie ou la MLS ». Rejoindra-t-il un jour l'un de ces deux championnats ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

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