Rummenigge planche sérieusement sur la réforme du fair-play financier !

Par Alexis Pereira
3 min.
Rummenigge rêve de Superligue européenne @Maxppp

Le président du Bayern Munich et de l'ECA (association des clubs européens) Karl-Heinz Rummenigge avoue songer à une réforme du fair-play financier.

« Je ne peux pas imaginer que le Paris SG puisse répondre aux critères du fair play financier. Nous avons tous entendu le buzz au sujet de son contrat avec le Qatar, d’environ 200 M€ par saison ». « Depuis, la puissance de l’équipe est très dépendante du marché des transferts, et le PSG pourrait investir indéfiniment. Nous pensons que ce n’est pas juste (...). Nasser Al-Khelaïfi dispose toujours de moyens conséquents, il conduit une voiture très rapide. Mais les Ferrari peuvent aussi faire des dégâts si on les conduit trop vite. ». Souvent, Karl-Heinz Rummenigge a taclé le modèle économique du Paris SG. Le président du Bayern Munich et de l'ECA (Association des Clubs Européens), fervent défenseur du fair-play financier, semble pourtant doucement mais sûrement changer d'avis au sujet des règles instaurées par l'UEFA et Michel Platini. C'est en tout cas ce qu'il a laissé entendre dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport.

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Interrogé sur la situation de l'Inter Milan et de l'AC Milan, deux historiques disparus des radars européens ces dernières saisons, il a avoué que certaines restrictions étaient sans doute trop contraignantes. «Il faut avoir une stratégie claire avec toutes les possibilités financières à disposition, sans aller à l'encontre du fair-play financier. Il faut aussi rappeler que l'Inter est sous le coup d'une enquête de l'UEFA. Nous, l'ECA (Association des Clubs Européens), devons aussi penser à comment aider certaines équipes comme l'Inter et l'AC Milan, parce qu'elles sont pénalisées en ce sens. Si on est dans l'impasse, on peut difficilement s'en sortir sans argent frais. Je lis que Milan peut être vendu, mais le nouveau propriétaire ne peut pas mettre trop d'argent sans aller à l'encontre des règles fixées par l'UEFA. C'est donc peut-être aussi à nous, les autres clubs, de trouver une solution pour que les formations ne soient pas pénalisées dans ce genre de situations», a-t-il exposé avant de poursuivre.

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«Il y a des statuts clairs, rigides, mais nous devons réfléchir, pour ne pas porter préjudice. Presque toutes les équipes de l'Est de l'Europe souffrent parce qu'elles n'ont pas assez de revenus télévisés, merchandising et autres. Nous devons donc étudier pour trouver comment donner un coup de main à ces clubs mais aussi à d'autres, en Europe de l'Ouest, qui sont en difficulté», a-t-il lancé. Une main tendue en somme. Pour l'heure, il ne s'agit que d'une réflexion. Selon La Gazzetta, l'UEFA et l'ECA travaillent main dans la main pour trouver des solutions pour ne pas éloigner les nouveaux investisseurs notamment. Assouplir les contraintes budgétaires (en termes de déficit notamment) pour pouvoir permettre d'être plus compétitif sur le marché des transferts et donc sportivement : voilà une des pistes de réflexion. Reste désormais à savoir comment mettre ce système en place. Une ligne commune ne semble pas se dégager pour le moment au cœur des instances. Le statu quo devrait donc durer pour la saison prochaine. Ce n'est sans doute qu'à l'horizon de l'exercice 2016/17 que des changements pourraient intervenir. Le PSG sera-t-il concerné ?

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