Coupe du monde 2018 : tout ce qu'il faut savoir sur l'Australie

Par Tom Monegier
5 min.
Australie @Maxppp

Encore un un mois à attendre le début de la Coupe du Monde qui s’ouvre le 14 juin. Pour prendre son mal en patience, Foot Mercato vous propose de faire le tour des qualifiés pour la Russie. Nous vous présentons cette fois-ci l’équipe d’Australie, premier adversaire des Bleus.

Pour sa cinquième participation à la Coupe du monde, l'Australie espère bien passer le premier tour, ce qui n'est arrivé qu'une seule fois, en 2006. Deuxième de son groupe derrière le Brésil, la sélection océanienne avait ensuite chuté face à l'Italie (0-1), future championne du monde contre... les Bleus ! Et après deux échecs en phase de poules, les Socceroos chercheront forcément à s'améliorer. Pour cela, il faudra marquer les esprits dans le groupe C, celui de l'équipe de France. Une raison supplémentaire pour s’intéresser à l'Australie, qui croisera le fer avec les Bleus pour son premier match du Mondial, le 16 juin prochain.

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Un véritable marathon pour se rendre en Russie

Rapidement passée à la trappe en Afrique du Sud et au Brésil, l'Australie espère bien faire plus que de la figuration en Russie, d'autant plus après avoir livré une longue bataille pour obtenir son billet. Entrés directement au deuxième tour, le premier tour permettant de départages les « petites » Nations du football dans la zone Asie, les Socceroos ont rapidement obtenu leur qualification pour le tour suivant, en terminant premier du groupe B avec seulement une défaite pour sept victoires.

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Encore placés dans la poule B au troisième tour, les Australiens, alors dirigés par Ange Postecoglou, qui a quitté son poste de sélectionneur après le devoir accompli, ont connu beaucoup plus de difficulté. Finalement troisièmes (5 victoires, 4 nuls, 1 défaite), les Australiens ont dû éliminer au quatrième tour la Syrie, troisième de l'autre groupe (3-2), pour se diriger vers l'ultime barrage. Une double confrontation face au Honduras finalement remportée (0-0, 3-1) pour enfin répondre présent cet été en Russie après 21 matches, alors qu'à titre de comparaison, la France n'en a disputé que 10 !

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Bert van Marwijk, un mystère sur le banc australien mais pas en dehors

Pour diriger les Socceroos au Mondial, Bert van Marwijk aura fort à faire. Suite au départ d'Ange Postecoglou, l'entraîneur néerlandais a été désigné sélectionneur de l'Australie le 25 janvier dernier. Libre depuis son aventure avec l'Arabie Saoudite (2015-2017), le technicien de 65 ans n'a disputé que deux rencontres sur le banc et le bilan n'est pas très glorieux : une défaite face à la Norvège (1-4) et un nul contre la Colombie (0-0) lors des amicaux de mars. Mais van Marwijk n'est pas un entraîneur méconnu. En 2010, ce dernier avait emmené les Pays-Bas en finale du Mondial. Une finale alors remportée par l'Espagne (1-0).

Un voyage vers l'inconnu

Difficile de décrypter le niveau de cette équipe australienne. Alors qu'elle évoluait en 5-4-1 lors des éliminatoires, Bert van Marwijk est venu mettre son grain de sel en instaurant un 4-2-3-1. Une formation donc moins défensive mais lors des deux matches amicaux en mars dernier, les Socceroos n'ont pas impressionné. Après avoir mené contre la Norvège pour le premier match de sa tournée européenne, les hommes du technicien néerlandais ont encaissé quatre buts (1-4). «J'ai appris beaucoup de ce match. J'ai appris que nous n'étions pas prêts pour le Mondial, même si ça, je le savais déjà», avait alors expliqué le sélectionneur.

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Quatre jours plus tard, les siens sont tenus en échec par la Colombie (0-0), qui venait de battre la France (2-3). Quelques progrès ont donc été réalisés en mars dernier. Mais le niveau de cette sélection australienne reste tout de même flou. Les deux derniers matches de préparation avant le Mondial contre la République Tchèque (1er juin) et face à la Hongrie (9 juin) devraient apporter des éléments de réponse. Et forcément, Didier Deschamps et ses Bleus suivront de très près ces deux oppositions.

Le joueur clé : Tim Cahill

Malgré son manque de temps de jeu cette année au sein de Millwall, où il n'est apparu qu'à dix reprises pour jouer quelques minutes, Tim Cahill reste la star incontournable de l'Australie. Le milieu offensif est en effet le meilleur buteur de la sélection avec 50 réalisations. Ancien joueur d'Everton notamment, le joueur de 38 ans en a certainement encore sous le pied pour ce qui devrait être sa dernière compétition avec sa Nation, et pourrait donc bien porter les siens en Russie, même s'il n'a pas impressionné lors de ses dernières sorties en sélection. Lors du barrage retour contre le Honduras, il avait été éclipsé par Mile Jedinak, auteur d'un triplé envoyant les siens à la Coupe du monde. Le milieu d'Aston Villa sera aussi un atout de taille.

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La pré-liste de 26 joueurs

Gardiens : Brad Jones (Feyenoord), Mathew Ryan (Brighton & Hove Albion), Danny Vukovic (KRC Genk)

Défenseurs : Aziz Behich (Bursaspor), Milos Degenek (Yokohama F. Marinos), Matthew Jurman (Suwon Samsung Blue Wings), Fran Karacic (NK Lokomotiva), James Meredith (Millwall), Josh Risdon (Western Sydney), Trent Sainsbury (Grasshopper Zurich)

Milieux : Joshua Brillante (Sydney), Jackson Irvine (Hull City), Mile Jedinak (Aston Villa), Robbie Kruse (VfL Bochum), Massimo Luongo (Queens Park Rangers), Mark Milligan (Al Ahli), Aaron Mooy (Huddersfield Town), Tom Rogic (Celtic), James Troisi (Melbourne Victory)

Attaquants : Daniel Arzani (Melbourne City), Tim Cahill (Millwall), Tomi Juric (Luzern), Mathew Leckie (Hertha Berlin), Andrew Nabbout (Urawa Red Diamonds), Dimitri Petratos (Newcastle Jets), Nikita Rukavytsya (Maccabi Haifa)

Les maillots de l'Australie

Le maillot domicile :

Australie

Le maillot extérieur :

Australie

Le programme de l’Australie dans le groupe A :

  • France - Australie, 16 juin à 12h sur TF1 et beIN Sports
  • Danemark - Australie, 21 juin à 14h sur beIN Sports
  • Australie - Pérou, 26 juin à 16h sur beIN Sports

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