Comment l'OL veut relancer la machine

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Lyonnais Jérémy Morel @Maxppp

Jérémy Morel et Bruno Genesio se sont exprimés en conférence de presse à la veille de Villarreal-OL, pour évoquer principalement les problèmes rencontrés actuellement, entre excès d'individualisme et relâchements coupables.

Jeudi soir, en 16e de finale retour de la Ligue Europa, l'Olympique Lyonnais devra conserver son avance de deux buts prise à l'aller face à Villarreal. C'est ce qu'il a échoué à faire à Lille dimanche dernier, avec pourtant une seule mi-temps à tenir. Autant dire que ce match retour colle à l'actualité sportive du club rhodanien, à la recherche de son équilibre collectif.

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« Disons que c'est vrai que c'est plus difficile de garder le score. On essaye de régler au quotidien ces gros problèmes. Ca entame aussi notre capitale confiance. On n'est pas en championnat mais en coupe d'Europe. On espère bien réagir demain », a commenté le défenseur Jérémy Morel en conférence de presse, avant de tenter d'expliquer les raisons des relâchements coupables. « Aujourd'hui, on n'a pas encore véritablement réussi à trouver la solution. Personnellement, je pense que c'est plus dans notre tête, réussir à se fair violence. C'est hyper important. Le haut niveau laisse peu de place au moindre relâchement. À chaque fois, on le paye cash. »

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Un visage plus collectif

L'entraîneur Bruno Genesio a lui clairement ciblé l'individualisme de certains éléments dimanche dernier, mais n'a pas voulu en remettre une couche sur les coupables désignés (Memphis Depay et Mariano). Par contre, il ne comprend toujours pas comment son équipe peut se désagréger en si peu de temps et perdre pied.« Je ne peux pas comprendre que lorsqu'on domine et mène 2-0 on puisse se relâcher. Le foot, c'est la plus grosse école d'humilité qui existe. On a assez d'expérience pour le savoir mais je ne le comprends pas ». Son coup de gueule, dans les vestiaires à Lille, aura-t-il porté ses fruits ? Il l'espère, mais laisse le suspense sur ses choix pour le match de demain soir.

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« Tout est possible. J'ai les moyens de faire autrement. J'attends qu'ils montrent de l'orgueil et de la fierté. Sils ont un peu de reconnaissance envers notre président qui n'est pas là, ils doivent montrer un tout autre visage que dimanche. On n'a pas le droit d'afficher le visage qu'on a affiché en 2e mi-temps à Lille », a-t-il annoncé. « Ce que j'attends d'eux, c'est de montrer le visage qu'on montre lors des grands matches. Comme c'en est un, je suis très confiant. Je veux voir le visage d'une équipe collective. Le foot est sport collectif joué par des individualités plus ou moins collectives ». Les joueurs sont prévenus !

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