Le Stade Rennais prend très cher après sa débâcle en Écosse

Par Alexis Pereira
2 min.
Stade Rennais FC Rafik Guitane @Maxppp

Battu jeudi soir sur la pelouse du Celtic Glasgow (3-1, 5e journée de Ligue Europa), le Stade Rennais n'est pas épargné par la critique.

La victoire en Coupe de France contre le Paris SG et le joli parcours en Ligue Europa (8e de finale contre Arsenal) avait fait renaître l'ambition du côté du Stade Rennais. Seulement, les hommes de Julien Stéphan ont été incapables de confirmer en ce début de saison. Éliminé en phase de poules de Ligue Europa, les Rennais, 11es de Ligue 1, ont même subi leur 4e revers en 5 matches, jeudi soir, sur la pelouse du Celtic Glasgow (3-1).

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Plus que le résultat, c'est la teneur de la prestation bretonne qui laisse un goût amer. Le coach rennais l'a regretté en conférence de presse d'après-match. «On a eu des manques indéniables. (...) Pour jouer ce genre d’oppositions, on a des limites», a-t-il reconnu très sincèrement. Cela n'empêche pas la presse locale, Ouest-France en l'occurrence, de massacrer le technicien et la jeune équipe qu'il avait choisi d'aligner en Écosse.

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Guitane, symbole d'une soirée cauchemar

«Le SRFC n’a évidemment pas tenu la marée», peut-on lire dans les colonnes du quotidien régional, qui pointe avant tout du doigt l'attaque des Rouge-et-Noir. «Une attaque à 31 M€ fantomatique» composée de Jordan Siebatcheu, Flavien Tait et Rafik Guitane, habituels remplaçants qui «ressortent encore plus perdants que les autres» après leur prestation écossaise. L'ancien Havrais en prend notamment pour son grade dans les commentaires individuels, avec un 2/10.

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«Pour la première titularisation de sa carrière rennaise, il portait le numéro 10, rappelant au passage le prix de son transfert. Une prestation très médiocre. Un meneur de jeu comme un skieur au milieu du désert. Il n’a jamais eu la moindre influence, a multiplié les approximations techniques, a souvent fait reculer le bloc dès sa première prise de balle ou joué vers l’arrière. Pas une seule ouverture créant une occasion et en plus, comble de tout, une nonchalance continue, avec un pressing comme un footing du dimanche», écrit OF. Il risque de s'en souvenir longtemps...

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