Barça : Guardiola met un peu plus la pression sur un Real en pleine crise de nerfs

Le Real Madrid vient de concéder deux matches nuls consécutifs contre Malaga (1-1) puis à Villarreal (1-1). Pendant ce temps-là, le FC Barcelone alignait deux succès de rang à Séville (0-2) et contre Granada (5-3). L'écart entre les deux formations a donc fondu au classement, passant de 10 à six points. Pour autant, l'entraîneur du Barça Pep Guardiola refuse de croire que les mouches ont changé d'âne. «Nous ne sommes pas là pour analyser le Real Madrid, mais pour gagner nos matches. Nous devons remplir nos obligations. Nous avons joué certains matches en étant à 13 points et nous avons joué de la même manière», a-t-il tempéré avant d'insister.

«Face à un rival comme le Real Madrid, je continue à penser que 6 points, c'est un écart considérable. C'est mieux que 10 points, évidemment, mais je continue à penser que c'est important», a-t-il poursuivi, mettant en garde ses hommes contre tout relâchement et ne croyant pas en d'autres défaillances en série des Merengues. Il reste beaucoup de matches qui ne seront pas faciles pour nous. Il nous reste encore beaucoup à jouer avant le Barça-Madrid. «Gagner les 10 derniers matches ne sera pas chose aisée. Toutes les équipes jouent quelque chose et il y a des rivaux très forts. Nous devons faire notre travail. Six points de retard sur le Real c'est beaucoup. Il ne faut pas croire qu'ils vont faire match nul à tous les matches», a-t-il ajouté avant de conclure.

«Les fins de championnat ont toujours été très équilibrées, ces dernières années en tant qu'entraîneur mais aussi quand j'étais encore joueur. J'espère que nous arriverons aux dernières journées avec une option, même minime, de gagner le titre. Nous devons être constants dans notre travail, gagner match après match, quoi qu'il arrive», a-t-il confié. Fidèle à sa ligne de conduite depuis quelques semaines, le coach blaugrana refuse de dire que ses protégés jouent le titre. Une langue de bois qui devrait faire bouillir encore un peu plus le rival historique qui, en pleine crise de nerfs ces derniers jours, n'avait pas vraiment besoin de ça...