Présent en conférence de presse après le nouveau match nul des siens, face à Eibar (1-1), l'entraîneur du Real Madrid a notamment remis ses méthodes en question.
La saison avait débuté sur les chapeaux de roues pour les Merengues. Vainqueurs de leurs quatre premières rencontres de championnat, les troupes de Zinedine Zidane avaient vu leurs principaux rivaux, l'Atlético et le Barça, trébucher et perdre des points en chemin. Mais en l'espace de quelques semaines, tout a changé. Le club de la capitale reste sur trois matchs nuls en championnat, et a donc perdu la tête, en faveur de l'Atlético. Le FC Barcelone peut aussi passer devant en cas de victoire ce soir face au Celta.
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Des résultats inquiétants, puisqu'au-delà du résultat, le Real Madrid n'a pas rassuré dans le jeu. Face à un rival en théorie bien inférieur, à savoir Eibar, les pensionnaires du Santiago Bernabéu ont été mis en difficulté à plusieurs reprises. Zinedine Zidane était donc logiquement inquiet en conférence de presse. « Je ne suis pas satisfait des premières minutes réalisées. On a laissé le rival jouer. La deuxième période était beaucoup mieux. C'est trop souvent le même schéma dernièrement. Les matchs durent 90 minutes et on les commence trop mal », a expliqué le Français.
Zidane a du boulot...
« Maintenant les joueurs vont partir en sélection. Moi, qui suis le responsable, je dois trouver des solutions parce que ça ne peut pas durer. Mais nous ne sommes pas en crise. Il faut mettre plus d'intensité, moi le premier, pendant les entraînements. On le faisait avant et on a arrêté, on doit changer parce qu'on ne peut pas continuer comme ça. On est en octobre, on ne peut pas devenir fou. Mais il se passe quelque chose oui, ça c'est sûr. Je ne vais pas craquer », a confié Zinedine Zidane, conscient que les choses doivent changer rapidement tant de son côté que de celui des joueurs.
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Et le Français a du pain sur la planche, surtout que plusieurs joueurs majeurs de son effectif sont blessés, à l'image de Casemiro et Modric. Le calendrier est en revanche plutôt clément, puisqu'à part ce match face à l'Athletic au Bernabéu en fin de mois, il n'y aura pas de gros choc - sur le papier du moins - avant le derby madrilène du 20 novembre. D'ici là, il faudra espérer que les choses auront bien changé pour le technicien français, sous peine de se trouver dans une situation très délicate...
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