Le Barça ne fera pas de folies pour Cesc Fabregas

« Tu veux ou tu veux pas. Tu veux c'est bien, si tu veux pas tant pis. Si tu veux pas, j'en ferai pas une maladie. Oui mais voilà, réponds-moi non ou bien oui » chantait Brigitte Bardot au début des années 70. Et bien figurez-vous que Cesc Fabregas pourrait fredonner ces paroles à l'attention du FC Barcelone. En effet, depuis quelques mois maintenant, le nom de l'international ibérique est systématiquement lié à celui des pensionnaires du Camp Nou. Seul hic, s'il est désireux de rallier la Catalogne tôt ou tard, le milieu de terrain d'Arsenal a sans doute bien remarqué que les Blaugrana hésitent à faire chauffer la carte bleue pour le rapatrier.

Et si l'an dernier le Barça avait proposé 40 M€ aux Gunners, l'actuel leader de la Liga ne semble pas disposé à casser sa tirelire cet été. Fini les folies, le temps de la politique de rigueur est de mise. Devant déjà batailler de pied ferme avec leurs cadres pour finaliser le chantier ô combien compliqué des prolongations de contrat, les dirigeants catalans ne vont certainement pas dépenser sans compter pour le capitaine d'Arsenal. C'est en tout cas la position affichée très clairement par le président Sandro Rosell. Décidé à assumer une ligne directrice claire et limpide, l'homme fort du Camp Nou a en effet tenu à réaffirmé son point de vue sur le dossier Fabregas. Dans un long entretien accordé à Sport, Rosell se veut on ne peut plus honnête :

« Le budget maximal alloué aux transferts est estimé à 50 M€. Si on ne vend personne, on n'ira pas au-delà de ce montant. Pour un tel prix, il ne viendra pas, même si Guardiola réclame ce joueur. C'est impossible et ce, pour une raison très simple. Chaque année, le prix d'un joueur baisse. Donc si nous avons proposé 40 M€ l'été dernier à Arsenal, ce n'est pas pour proposer 50 M€ cette année. C'est une question de cohérence. Si le coach le réclame, on négociera avec les Gunners, mais avec une limite définie et sans faire de folies. Si l'opération n'est pas possible, alors on verra s'il y a d'autres opportunités. Nos relations avec Arsenal sont ce qu'elles sont, l'histoire avec Toral n'aide pas vraiment ». Cesc Fabregas va donc devoir parler à la direction londonienne pour négocier son prix à la baisse, condition sine qua non pour espérer partir. Sinon, il devra boucler une saison de plus du côté de l'Emirates Stadium. Avouez qu'il y a pire comme punition.