L'OM face à l'échec de ses seconds couteaux

« Parfois, on a l’impression que l’équipe prend son envol puis d’un coup elle a un coup de frein. On n'a pas bien joué. » Michel s'interroge et on peut le comprendre. Après deux succès consécutifs en Ligue, plus un en Ligue Europa jeudi contre Braga, l'OM surfait enfin sur une bonne série et espérait la poursuivre dimanche face à un OGC Nice moins en jambes ces derniers temps. Mais voilà, les Aiglons avaient retrouvé de la fraîcheur et de l'enthousiasme pendant que les Olympiens évoluaient sans plusieurs joueurs majeurs (Nkoulou, Diarra, Cabella, Alessandrini). Une chance pour les seconds couteaux ? Oui, mais finalement non.

Les Barrada, Ocampos, Romao ou encore Rekik n'ont pas marqué beaucoup de points hier au Vélodrome. La première période s'est avérée assez lamentable au niveau du jeu, sans envie, sans révolte. L'ouverture du score de Valère Germain, que l'on peut imputer à des erreurs de Rekik et Mandanda, a témoigné de la facilité des Niçois à se balader entre les lignes phocéennes. Les commentaires sont donc très acides ce matin, que ce soit dans la presse nationale ou régionale. Ocampos et Barrada récoltent un 2,3 dans La Provence et un 3 dans L'Équipe.

« Dans (quasiment) tous les mauvais coups, l’Argentin a encore une fois accompli un match terne, avec un déchet technique à faire pleurer », écrit La Provence au sujet du milieu offensif argentin.« Repositionné en meneur de jeu en l’absence de Cabella, le Marocain n’a pas eu l’influence nécessaire. Esseulé au milieu de terrain, il a semblé perdu », peut-on lire au sujet de Barrada. Romao n'a pas totalement démérité, mais il a évidemment souffert de la comparaison, sur un plan technique, avec Lassana Diarra, qu'il remplaçait hier. Dans une équipe amorphe, il était dur de se distinguer, d'autant que les rares cadres ont eux aussi déçu (Mandanda, Mendy). Michel n'aura donc pas vraiment de choix cornéliens lors de sa prochaine composition d'équipe.