La bataille des gardiens fait toujours rage au PSG

Au terme de cette tournée américaine, Kevin Trapp et Alphonse Aréola ont eu exactement le même temps de jeu. Après 45 minutes dans les jambes chacun contre l'Inter Milan (3-1), Trapp a disputé le choc face au Real Madrid (3-1) avant de laisser sa place à son jeune coéquipier contre Leicester (4-0). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux portiers franciliens se sont distingué. Surtout le revenant Aréola qui, face aux Foxes, est sorti vainqueur de plusieurs face-à-face. Une dernière impression suffisante pour lui faire espérer un rôle de portier numéro un ? Interrogé en conférence de presse, Unai Emery n'a pas voulu encore trancher.

« Je pense que les gardiens du PSG sont de bons gardiens. Les matches qu’ils ont joué ont été très bons. Aréola a fait un grand match. Qui va débuter les matches ? On a toute la semaine pour travailler. Pour moi, c’est mieux que les deux soient bien. Après Sirigu va nous rejoindre. Descamps aussi. La décision du club pour l’instant ce qu’il n’y a pas de numéro un ou de numéro deux. Il y en a un qui va jouer, mais il y aura beaucoup de matches durant la saison. » Une tendance devrait toutefois se dégager à l'occasion du trophée des Champions que Paris jouera dans une semaine contre l'Olympique Lyonnais. Mais qu'en pensent les principaux concernés ?

Interrogé en zone mixte, Aréola a dans un premier temps assuré que sa cohabitation avec l'Allemand se passait de la meilleure des manières malgré l'enjeu. « Ça se passe super bien, il y a une très bonne ambiance. On progresse tous les deux. Patient ? On verra dans les semaines à venir. On va continuer à travailler, le plus important c’est le collectif. » Collectif, Aréola n'a toutefois pas abandonné l'idée de ravir la place de numéro un à Trapp. « Tout le monde veut jouer, c’est normal. Le plus important c’est le collectif. Quand l’équipe va bien, c’est tout bénéfique pour moi, pour tout le monde. Je suis prêt depuis le début. Je suis parti trois fois en prêt pour aller m’aguerrir. Je reviens ici prêt à jouer. C’est important pour moi, je suis né à Paris, je suis Parisien, j’ai été formé à Paris. C’est quelque chose qui me tient à cœur. » A bon entendeur.