Les médias polonais jugent les débuts compliqués de Krychowiak au PSG

Par Constant Wicherek
3 min.
Pologne Grzegorz Krychowiak @Maxppp

Indéboulonnable en sélection polonaise, Grzegorz Krychowiak ne joue que très peu au Paris Saint-Germain. Pour le moment rien n’est remis en cause dans son pays, pour le moment...

Lorsqu’il a débarqué au Paris Saint-Germain cet été après deux belles années au FC Séville, les supporters du club francilien se réjouissaient de récupérer un des éléments clés d’Unai Emery en Andalousie. Pourtant, quelques mois plus tard, les apparitions de l’ancien milieu de terrain de Reims se font rares. Sur les huit premières journées de Ligue 1, l’international polonais a joué seulement trois rencontres pour deux titularisations et seulement 224 minutes de jeu. C’est un peu mieux en Ligue des Champions puisque Krychowiak a participé aux deux rencontres (une titularisation) pour 89 minutes jouées. Et cela ne risque pas de s'arranger puisque les tauliers du Paris Saint-Germain lui préféreraient Thiago Motta au poste de sentinelle.

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Un bilan, pour le moment, assez faible puisque le Polonais avait réussi un bel Euro français avec sa sélection, même si celle-ci avait échoué en quart de finale contre le Portugal (1-1, 5 tirs au but à 3), vainqueur émérite de la compétition. Pour le moment, le milieu de terrain de 26 ans reste un des piliers du système mis en place par le sélectionneur Adam Nawalka et sa prestation contre le Danemark (3-2) ne peut qu’encourager l’ancien joueur du Wisla Cracovie (1975-1985) à conserver son taulier dans son effectif.

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« Même sur une jambe, il jouerait »

« Pour le moment, il est incontournable en sélection, même si son temps de jeu au PSG est maigre, certes. Il n'est plus aussi étincelant que pendant Euro, mais il est quand même très important dans le système de Nawalka. C’est le plus expérimenté des milieux défensifs », nous a confié Remigiusz Poltorak, journaliste à La Gazette de Cracovie. C’est un point de vue que partage un autre journaliste polonais. « C’est notre meilleur milieu défensif et il continue à très bien jouer avec l’équipe nationale. Même s’il n’avait qu’une jambe, il jouerait. Pour nous, mettre Krychowiak sur le banc, c’est comme si Didier Deschamps y mettait Antoine Griezmann », développe Mateusz Święcicki comme pour souligner l'importance du natif de Gryfice.

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Même si, pour le moment, ses performances avec l'équipe de Pologne ne pâtissent pas de son manque de temps de jeu à Paris, Krychowiak peut-il encore continuer longtemps comme titulaire et garder le même niveau, indispensable pour une équipe comme la Pologne ? « Pour le moment, on ne s'inquiète pas trop, peut-être à terme ça peut devenir inquiétant, si la situation en club ne change pas. Krychowiak répète tout le temps qu'il doit être patient et que son sort en club ne dépend que de lui », philosophe Remigiusz Poltorak. Avec un état d'esprit comme celui de Krychowiak, aussi professionnel que travailleur, la Pologne peut rêver plus grand après avoir affronté l'Arménie ce mardi soir (2-1) pour le compte des qualifications à la Coupe du Monde 2018 qui se déroulera en Russie. Rêver plus grand, c'est aussi le slogan du Paris Saint-Germain et nul doute que cet état d'esprit finira par payer et, pourquoi pas, dans les grands moments.

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