OM : Deschamps répond aux polémiques et défend sa méthode de fonctionnement

Pas une semaine ne passe sans que l'Olympique de Marseille ne fasse la une de l'actualité. Que ce soit pour leur série de matches sans victoire, leur succès en finale de la Coupe de la Ligue, ou les diverses sorties médiatiques fracassantes de personnes plus ou moins proches du club, les Phocéens font souvent jaser. Et Bernard Tapie en a remis une couche hier soir sur les ondes de RMC, déplorant notamment l'attitude de Vincent Labrune au sujet des tensions entre José Anigo et Didier Deschamps : « Il faut régler la guerre Deschamps-Anigo et en virer un des deux », a-t-il ainsi réclamé.

Alors qu'en pense le coach marseillais ? Interrogé sur cette question en conférence de presse, le champion du monde 1998 préfère éluder le sujet : « Ce n'est pas d'actualité, ce n'est pas à moi qu'il faut poser cette question. Ce n'est pas de mon ressort. Je n'ai aucun souhait, je n'ai jamais émis de souhait depuis que je suis là, quelle que soit la personne qui était salariée au club. Je me tiens à ma ligne de conduite, et je n'en bougerai pas. Vous pouvez en débattre, écrire ce que vous voulez, mais ce n'est pas mon actualité ». Le technicien préfère se focaliser sur son travail, qu'il semble juger sous-estimé. À en croire ses propos, DD aimerait décoller l'étiquette de coach gagnant qui lui colle à la peau, souhaitant que tous les aspects de son travail au quotidien soient mis en lumière :

« C'est mon travail, mais ce n'est pas que ça. Je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas entraîneur pour entraîner. Je suis entraîneur pour faire en sorte de gagner. Après, tout dépend le club que vous entraînez, il faut avoir la capacité de se mêler à la lutte. Il y a aussi un travail au quotidien pour accompagner ceux qui arrivent, les plus jeunes, même si je sais que ce n'est pas une qualité qu'on veut m'accorder. Mais je considère que c'est une grande partie de mon travail aussi. Quand je prends un joueur et que je décide qu'il vient, il y a le discours que je lui tiens, le rapport de confiance qui se créer. Et puis après, tout au long de la saison, il y a un accompagnement qui est là. Après, bien évidemment, le mérite revient aux joueurs. Ok, je suis un entraîneur qui gagne des titres. C'est évidemment important, c'est ce qui reste. Mais ce n'est qu'une part de mon métier ». Comme quoi, l'étiquette de gagnant peut parfois être lourde à porter !