PSG-Bastia : les notes du match

Par La Rédaction FM
11 min.
PSG @Maxppp

Le Paris Saint-Germain n'a fait qu'une bouchée du SC Bastia (5-0) ce samedi après-midi au Parc des Princes pour le compte de la 36e journée de Ligue 1. Verratti et Matuidi ont brillé, Cavani s'est offert un doublé.

Relever la tête après la claque reçue contre l'OGC Nice (défaite 3-1). Tel était l'objectif du Paris Saint-Germain ce samedi après-midi, avant de recevoir le SC Bastia sur sa pelouse du Parc des Princes. Les Parisiens devaient désormais faire attention à ne pas perdre leur 2e place et donc s'imposer devant leurs supporters, en espérant un faux pas de l'AS Monaco ce soir à Nancy. Unai Emery, privé de Motta, Di Maria et Kimpembe, tous suspendus, alignait son traditionnel 4-3-3 avec une charnière T.Silva-Marquinho, Maxwell et Meunier sur les côtés de la défense, un trio Verratti-Rabiot-Matuidi dans l'entrejeu, tandis que Lucas, Draxler et Cavani composaient la ligne offensive parisienne. Derniers de Ligue 1, les Bastiais se déplaçaient dans la capitale sans leur capitaine emblématique Yannick Cahuzac, blessé à la cuisse.

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D'entrée, les Rouge-et-Bleu mettaient le pied sur le ballon et se projetaient vers l'avant. À la réception d'un centre parfait de Matuidi, Meunier, d'une tête puissante au point de penalty, obligeait Leca à effectuer une superbe parade (3e). Les Parisiens contrôlaient la partie et Thiago Silva était tout proche d'ouvrir la marque mais sa tête piquée sur corner frôlait le montant adverse (18e). Dans la foulée, Lucas ne passait pas loin d'inscrire l'un des buts du week-end avec cette frappe monumentale qui s'écrasait sur l'équerre (20e). Mais les locaux ne forçaient pas leur talent et Bastia en profitait pour se rapprocher à plusieurs reprises des buts de Trapp, sans véritablement inquiéter le portier allemand du club de la capitale. Et c'est finalement Lucas qui faisait la différence. Sur un centre plongeant de Matuidi, le Brésilien venait couper la trajectoire au second poteau (32e) et inscrivait son 10e but de la saison en Ligue 1.

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Le PSG déroule en deuxième période

Le PSG mettait le pied sur l'accélérateur et l'action suivante allait faire débat. Matuidi s'écroulait dans la surface mais l'arbitre ne sifflait pas. Le milieu de terrain était toujours à terre et la défense bastiaise semblait s'être arrêtée de jouer. Mais pendant ce temps là, le PSG avait récupéré le cuir et Verratti, à l'entrée de la surface, décochait une lourde frappe sous la barre de Leca qui venait quelques secondes plus tôt de s'occuper de l'état de santé du Parisien. L'arbitre accordait le but et provoquait ainsi la colère de tout le staff du club corse et surtout du portier du SCB (2-0, 35e). Un but polémique mais qui n'empêchait pas Verratti de se procurer deux autres grosses occasions dans la foulée dont un petit festival dans la surface qui se terminait par un arrêt de Leca (41e). Malgré ce deuxième but litigieux, le PSG menait logiquement à la pause.

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Au retour des vestiaires, le PSG allait clairement prendre les devants. Meunier trouvait la barre sur corner de la tête (63e) tandis que Draxler voyait sa frappe frôler le cadre (64e). Et il fallait attendre l'entrée de Guedes pour voir Cavani faire trembler les filets. Sur une offrande du jeune attaquant portugais, l'Urugayen n'avait plus qu'à pousser le cuir au fond des filets (3-0, 76e). Dans la foulée, El Matador manquait son duel face à Leca sur penalty (79e) mais Marquinhos allait creuser l'écart en "volant" un but à Lo Celso qui venait d'entrer en jeu (4-0, 82e). Le jeune Argentin réalisait une très bonne entrée en jeu puisque c'est lui qui trouvait la barre sur cette volée puissante à l'entrée de la surface (85e). La rencontre était pliée et Cavani en profitait pour gonfler ses stats et s'offrir un doublé d'un pointu en toute fin de match (5-0, 89e). Son 86e but depuis son arrivée au PSG en Ligue 1, ce qui fait de lui le 2e meilleur buteur de l'histoire du club de la Ville Lumière dans cette compétition. Le score en restait là. Le PSG écrase Bastia et vient mettre légèrement la pression sur l'AS Monaco.

L'homme du match : Matuidi (7) : il était partout. Derrière pour gratter quelques ballons dans les pieds adverses, dans l'entrejeu pour faire la transition sur les phases offensives, et bien sûr devant pour alimenter ses attaquants à l'image de cette passe décisive pour Lucas sur l'ouverture du score parisienne (32e). Véritable poison pour l'adversaire par ses nombreuses courses et ses projections vers l'avant, le Français était tout simplement intenable face aux Corses. Remplacé par Nkunku (82e) qui n'a pas eu le temps de montrer grand chose.

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Paris SG :

  • Trapp (5,5): match assez tranquille pour le gardien parisien cet après-midi. Serein sur sa ligne et dans les airs lors de ses rares interventions, l'Allemand a réalisé un match correct, sans erreur.

  • Meunier (6,5): bon match pour le latéral belge. Très en jambes dans son couloir droit, il n'a pas hésité à multiplier les courses pour apporter son soutien devant. Il s'est ainsi retrouvé à plusieurs reprises sur le front de l'attaque, à l'image de cette tête puissante détournée par Leca (3e) ou sur cette reprise de volée qui ne trouvait le cadre (56e).

  • Marquinhos (6): le Brésilien a livré une copie correcte sans véritablement briller. Solide dans ses duels et appliqué dans son positionnement, le défenseur central parisien a tenu son rang. Toujours précieux dans les airs, il s'est procuré quelques situations de la tête sur coups de pied arrêtés et c'est lui qui "vole" le but de Lo Celso en prolongeant le cuir sur la ligne (82e).

  • Thiago Silva (6): le capitaine du Paris Saint-Germain a prouvé qu'il était toujours le patron défensif du club de la capitale. C'est simple, le Brésilien a tout récupéré dans les airs, que ce soit derrière comme devant, à l'image de sa tentative de la tête sur corner, qui passait juste à côté des buts de Leca en première période (18e). Jamais inquiété défensivement, il a tenu la baraque.

  • Maxwell (5,5): aligné sur le côté gauche de la défense parisienne, le latéral brésilien a réalisé un match correct, sans fulgurance. Propre dans ses interventions et ses transmissions, il a cependant rarement pris son couloir pour mettre à mal la défense bastiaise. Même s'il n'a pas tenté de provoquer, il a souvent été dans les bons coups et sa qualité de passe a permis de transpercer les lignes adverses.

  • Verratti (7): installé au milieu de terrain, l'Italien a été le véritable maestro du jeu parisien par ses nombreuses transmissions, toujours précises. Rampe de lancement des siens, il a également enfilé le costume de buteur sur cette frappe lointaine sous la barre (35e). Un but litigieux puisque le portier corse s'occupait, quelques secondes avant sa frappe, de l'état de santé de Matuidi qui était au sol. L'Italien a réalisé un match complet et offert au public du Parc quelques gestes d'exception, à l'image de ce petit festival dans la surface bastiaise (41e). Remplacé par Lo Celso (82e) qui se faisait voler son premier but au PSG d'un subtil piqué (82e) par Marquinhos qui prolongeait sur la ligne, puis trouvait la barre d'une magnifique reprise de volée. Superbe entrée en jeu.

    • Rabiot (5): moins en jambes que ses compères du milieu de terrain, le Français n'a pas rayonné. S'il a multiplié les courses pour dominer le bloc adverse, Rabiot n'a pas réellement impacté cette partie. Un match correct, sans fulgurance. Appliqué dans ses transmissions dans l'ensemble, il a tout de même affiché un déchet technique encore trop important.
  • Matuidi (7): voir plus haut.

  • Lucas (6): le Brésilien a retrouvé le sourire. Auteur d'une grosse frappe sur l'équerre (20e), le Brésilien était récompensé en reprenant un bon centre de Matuidi (32e). Son 10e but de la saison en Ligue 1. Cependant, l'ailier du PSG n'a pas montré d'autres choses cet après-midi. Remplacé par Guedes qui a immédiatement été décisif en délivrant un caviar pour Cavani (76e).

  • Cavani (6,5): nouveau doublé pour l'attaquant du Paris Saint-Germain. Pendant longtemps, l'Uruguayen a eu du mal à se montrer dangereux face à cette défense bastiaise. Et il fallait attendre la fin de match pour le voir faire trembler les filets en reprenant cette offrande de Guedes (76e). S'il perdait son duel face à Leca sur penalty (79e), El Matador inscrivait son doublé d'un pointu en fin de match (89e). Le job a été fait. Cavani, c'est désormais 86 réalisations en Ligue 1 depuis son arrivée au PSG, ce qui fait de lui le 2e meilleur buteur de l'histoire du club de la capitale.

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  • Draxler (6): peu en vue en début de rencontre, l'Allemand est monté en régime au fil de la rencontre jusqu'à distiller quelques superbes ballons en fin de match. Constamment dans les bons coups, il a souvent été à l'avant-dernière passe, et même à la dernière sur le dernier but de Cavani (89e). Bon match.

Bastia :

  • Leca (4,5) : un match pas catastrophique malgré ses cinq buts encaissés. Il commence avec une jolie parade sur une tête de Meunier (3e) avant de bien couper un centre du même Belge (17e). Il est sauvé par sa transversale sur le coup de canon de Lucas (20e). Mais ne peut en revanche pas grand chose sur la frappe à bout portant du Brésilien (32e). Alors qu'il vient aux nouvelles de Blaise Matuidi, au sol après un contact avec El Kaoutari, il se fait fusiller par Verratti (35e). Une situation qui a eu le don de le mettre hors de lui. En deuxième période il prend le feu de toute part en prenant trois buts supplémentaires (76e, 82e, 89e). Il arrête le penalty tiré par Cavani (80e).

  • Keita (3) : Il a vraiment trop souvent défendu trop loin de son adversaire direct, permettant à Maxwell ou à Matuidi d'envoyer plusieurs centres dans la boîte corse. Quasiment inexistant dans le domaine offensif.

  • Djiku (4,5) : match compliqué pour le natif de Montpellier, mais il reste tout de même l'un des meilleurs Bastiais du jour. S'il empêche Verratti d'inscrire l'un des buts de l'année (41e) en taclant magnifiquement l'Italien, il était très difficile d'exister pour lui face au talent de ses adversaires du jour. Le joueur corse a récupéré le plus de ballons (23), il a aussi perdu très peu de ballons (100% de passes réussies).

  • El Kaoutari (4) : une après-midi difficile pour le défenseur central marocain qui a eu fort à faire face aux innombrables offensives parisiennes. Il fait faute sur Matuidi dans sa surface (35e) mais monsieur Letexier n'a pas bronché. Très difficile de ressortir quelque chose de vraiment positif de son match, excepté une jolie roulette dans sa propre surface (38e) et un retour superbe sur Matuidi (52e).

  • Bengtsson (3) : on ne l'a presque pas vu. Il laisse quelques mètres d'avance à Lucas à la 32e minute, permettant au Paris Saint-Germain d'ouvrir le score. Meunier et Lucas l'ont pris à défaut presque à chaque tentative. Sur un point de vue offensif, il a surtout apporté en frappant joliment les corners.

  • Mostefa (3,5) : placé devant la défense centrale, l'international algérien a fait preuve de propreté dans la relance. Mais en revanche, la qualité technique et de mouvement des milieux du club de la capitale l'ont souvent mis dans le vent.

  • Oniangué (3,5) : l'ancien milieu de Wolverhampton Wanderers et du Stade de Reims a fait preuve d'une faiblesse technique rare à ce niveau sur certaines actions. Mais il aura quand même réussi à récupérer quelques ballons (12) en faisant bien parler son grand gabarit (1m90).

  • Saint-Maximin (4) : offensivement, le Bastiais le plus dangereux et de loin. Il a tenté beaucoup de dribbles et sa vitesse lui a souvent permis de prendre le dessus sur son adversaire direct. Le problème, il a privilégié la solution individuelle presque à chaque fois. Sorti en début de seconde période et remplacé par Danic (56e) qui a su apporter une jolie touche technique sur quelques actions.

  • Ngando (3) : invisible. Le jeune joueur (23 ans) formé au Stade Rennais avait sans doute l'envie de bien faire au Parc des Princes, lui qui est né en Ile-de-France (Asnières-sur-Seine). Mais excepté quelques jolis contrôles orientés et un effort de replacement défensif, il a été inexistant. Remplacé par Nangis (72e).

  • Coulibaly (3) : le jeune Franco-Malien s'est presque intégralement consacré au travail défensif. En tentant notamment de gêner les montées de Maxwell. Un match très discret malgré tout. Quelques jolis enchaînements techniques.

  • Crivelli (4,5) : prêté par les Girondins de Bordeaux, il a encore prouvé qu'il avait largement le niveau pour s'imposer à la tête de l'attaque d'un bon club de l'élite. Abandonné par ses partenaires, il a plutôt bien utilisé les rares ballons qu'il avait à exploiter comme sur ce joli enchaînement technique où il élimine 4 Parisiens au milieu (20e). Remplacé par Diallo (88e).

  • Bastia :

    • Leca (4,5) : un match pas catastrophique malgré ses cinq buts encaissés. Il commence avec une jolie parade sur une tête de Meunier (3e) avant de bien couper un centre du même Belge (17e). Il est sauvé par sa transversale sur le coup de canon de Lucas (20e). Mais ne peut en revanche pas grand chose sur la frappe à bout portant du Brésilien (32e). Alors qu'il vient aux nouvelles de Blaise Matuidi, au sol après un contact avec El Kaoutari, il se fait fusiller par Verratti (35e). Une situation qui a eu le don de le mettre hors de lui. En deuxième période il prend le feu de toute part en prenant trois buts supplémentaires (76e, 82e, 89e). Il arrête le penalty tiré par Cavani (80e).

    • Keita (3) : Il a vraiment trop souvent défendu trop loin de son adversaire direct, permettant à Maxwell ou à Matuidi d'envoyer plusieurs centres dans la boîte corse. Quasiment inexistant dans le domaine offensif.

    • Djiku (4,5) : match compliqué pour le natif de Montpellier, mais il reste tout de même l'un des meilleurs Bastiais du jour. S'il empêche Verratti d'inscrire l'un des buts de l'année (41e) en taclant magnifiquement l'Italien, il était très difficile d'exister pour lui face au talent de ses adversaires du jour. Le joueur corse a récupéré le plus de ballons (23), il a aussi perdu très peu de ballons (100% de passes réussies).

    • El Kaoutari (4) : une après-midi difficile pour le défenseur central marocain qui a eu fort à faire face aux innombrables offensives parisiennes. Il fait faute sur Matuidi dans sa surface (35e) mais monsieur Letexier n'a pas bronché. Très difficile de ressortir quelque chose de vraiment positif de son match, excepté une jolie roulette dans sa propre surface (38e) et un retour superbe sur Matuidi (52e).

    • Bengtsson (3) : on ne l'a presque pas vu. Il laisse quelques mètres d'avance à Lucas à la 32e minute, permettant au Paris Saint-Germain d'ouvrir le score. Meunier et Lucas l'ont pris à défaut presque à chaque tentative. Sur un point de vue offensif, il a surtout apporté en frappant joliment les corners.

    • Mostefa (3,5) : placé devant la défense centrale, l'international algérien a fait preuve de propreté dans la relance. Mais en revanche, la qualité technique et de mouvement des milieux du club de la capitale l'ont souvent mis dans le vent.

    • Oniangué (3,5) : l'ancien milieu de Wolverhampton Wanderers et du Stade de Reims a fait preuve d'une faiblesse technique rare à ce niveau sur certaines actions. Mais il aura quand même réussi à récupérer quelques ballons (12) en faisant bien parler son grand gabarit (1m90).

    • Saint-Maximin (4) : offensivement, le Bastiais le plus dangereux et de loin. Il a tenté beaucoup de dribbles et sa vitesse lui a souvent permis de prendre le dessus sur son adversaire direct. Le problème, il a privilégié la solution individuelle presque à chaque fois. Sorti en début de seconde période et remplacé par Danic (56e) qui a su apporter une jolie touche technique sur quelques actions.

    • Ngando (3) : invisible. Le jeune joueur (23 ans) formé au Stade Rennais avait sans doute l'envie de bien faire au Parc des Princes, lui qui est né en Ile-de-France (Asnières-sur-Seine). Mais excepté quelques jolis contrôles orientés et un effort de replacement défensif, il a été inexistant. Remplacé par Nangis (72e).

    • Coulibaly (3) : le jeune Franco-Malien s'est presque intégralement consacré au travail défensif. En tentant notamment de gêner les montées de Maxwell. Un match très discret malgré tout. Quelques jolis enchaînements techniques.

    • Crivelli (4,5) : prêté par les Girondins de Bordeaux, il a encore prouvé qu'il avait largement le niveau pour s'imposer à la tête de l'attaque d'un bon club de l'élite. Abandonné par ses partenaires, il a plutôt bien utilisé les rares ballons qu'il avait à exploiter comme sur ce joli enchaînement technique où il élimine 4 Parisiens au milieu (20e). Remplacé par Diallo (88e).

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