Censé devenir l'un des tauliers du Paris SG, Stéphane Sessegnon n'en est aujourd'hui qu'un simple remplaçant. Incapable de tenir la dragée haute à Giuly sur le côté droit du milieu de terrain francilien, l'international béninois laisse sa direction perplexe. De là à envisager un départ, il n'y a qu'un pas.
« Je lui ai dit de se bouger. Cela arrive de louper un match. Un seul, pas deux ». Voilà ce que déclarait récemment Antoine Kombouaré au sujet de Stéphane Sessegnon. Apparemment agacé par les performances en demi-teinte de son milieu de terrain, l'entraîneur du Paris Saint-Germain ne cache pas sa frustration quant aux performances médiocres de l'international béninois. Encensé lors de la saison 2008-09, l'ancien Manceau est aujourd'hui poussé sur le banc des remplaçants, doublé dans la hiérarchie par un Ludovic Giuly pourtant âgé de 34 ans. Et alors que certains au club commencent à émettre des doutes au sujet de son hygiène de vie, le numéro 10 de la capitale se retrouve au cœur de nombreuses critiques.
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Malgré tout, le joueur fait front et tente de relativiser sa situation. Dans les colonnes du Parisien, le milieu de terrain fait contre mauvaise fortune bon cœur et fait passer son cas personnel après celui du collectif : « Parfois, certains joueurs traversent une période difficile, c’est mon cas en ce moment. Pourquoi? Je ne sais pas, c’est comme ça… Mon cas personnel, ce n’est pas important. L’équipe tourne bien, on gagne. Ça, c’est le plus important. Mentalement, je vais bien. Je sais que je suis capable de mieux faire. Je m’accroche, je travaille et je n’ai rien perdu de mon envie de tout donner ».
Mais toujours est-il que si Stéphane Sessegnon préfère dédramatiser la situation, les dirigeants du Paris Saint-Germain ne semblent guère enclins à en faire de même. Lassé, le club de la capitale serait aujourd'hui prêt à écouter toute proposition à hauteur de 5 M€. Recruté pour 8,5 M€ il y a maintenant deux ans, le natif de Allahe a donc considérablement perdu de sa valeur. Décidé à partir cet été, le joueur avait dû se résoudre à rester au Parc des Princes faute de propositions concrètes et du fait de l'intransigeance de sa direction. Trois mois plus tard, c'est désormais le schéma inverse qui se dessine, avec une formation francilienne songeant de plus en plus à laisser filer son poulain, quitte à perdre quelques millions d'euros dans l'affaire. Comme quoi, en matière de football, la roue tourne en un rien de temps.
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