PSG, sanctions : le flou règne sur la gestion du cas Cavani...

Par Matthieu Margueritte
2 min.
PSG Edinson Roberto Cavani Gómez @Maxppp

Rentrés en retard de leurs vacances, Javier Pastore et Edinson Cavani ont été entendus par le Paris Saint-Germain. Et si des sanctions ont logiquement été évoquées, des informations contradictoires sèment le doute sur la gestion du club parisien.

Chaque hiver, c'est la même chanson au Paris Saint-Germain. Au moment de reprendre l'entraînement après la trêve hivernale, certains éléments sud-américains du club de la capitale brillent en séchant la reprise. Cette année, les deux élus se nomment Javier Pastore et Edinson Cavani. Les deux ont évoqué des «raisons personnelles» pour justifier leur retard, et ont été entendus par leurs dirigeants. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que le PSG peine à se montrer très clair dans la gestion de ce dossier.

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Certes, il ne s'agit pas là d'un problème majeur risquant de mettre la suite de la saison du club en péril, mais à l'heure d'asseoir son autorité, Paris laisse perplexe. Alors que Laurent Blanc n'avait pas hésité à confirmer devant la presse que des sanctions allaient être prises lorsque le Cévenol avait été confronté aux absences de Cavani et de Lavezzi lors d'un stage hivernal au Maroc en 2014, Unai Emery, lui, continue d'être évasif. Hier, en conférence de presse, l'Espagnol a clairement fait savoir que ce dossier resterait de la cuisine interne et que rien ne serait étalé dans les médias. «J’ai parlé avec eux personnellement, et le club aussi. Ensuite, il y a une décision du club pour savoir s’ils devaient ou non recevoir une sanction. Mais ce sont des choses qui restent à l’intérieur du club».

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Versions contradictoires pour Cavani

Toujours est-il que les rares indiscrétions qui sont parvenues à percer les murs du club sont contradictoires. Non convoqués pour le match de ce soir face à Amiens (quart de finale de la coupe de la Ligue), Pastore et Cavani semblent très clairement sanctionnés sportivement. Surtout l'Uruguayen. Rentré avec deux jours de retard (contre cinq pour son coéquipier argentin), El Matador est en condition de jouer quand on sait que ses coéquipiers ont affronté Rennes quatre jours seulement après avoir repris le chemin de l'entraînement. Ne pas l'appeler ressemble donc fort à une première punition. Pourquoi alors ne pas l'avoir dit clairement aux médias façon Blanc ? Pour ne pas froisser l'actuel meilleur buteur de Ligue 1 ?

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Dans son édition du jour, L'Équipe ajoute que l'ancien Napolitain et Pastore ont également été sanctionnés financièrement avec des retenues sur salaire fixées au prorata du nombre de jours de retard. Mais là encore, le flou persiste. De son côté, Le Parisien annonce que l'entourage de Cavani a fait savoir qu'aucune sanction financière et sportive n'avait été prise car le buteur «avait bien prévenu le club début janvier qu’il serait en retard de deux jours». Étonnant. Désireux de ne pas se froisser avec sa star, Antero Henrique a-t-il passé l'éponge ? Au final, Cavani devrait avoir l'opportunité d'égaler, voire de dépasser, le record d'Ibrahimovic (156 buts contre 155) le week-end prochain à l'occasion du déplacement à Nantes. Reste à savoir si Emery décidera d'aligner son buteur numéro un d'entrée de jeu ou pas.

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