PSG : Thomas Tuchel pointe du doigt ses joueurs

Par Dahbia Hattabi
3 min.
PSG Thomas Tuchel @Maxppp

Vendredi soir, le Paris Saint-Germain s'est déplacé à Dijon. Bousculés, les hommes de Thomas Tuchel ont fini par céder.

Le choc des extrêmes. Vendredi soir, Dijon accueillait le Paris Saint-Germain en ouverture de la 12ème journée de Ligue 1 Conforama. Une rencontre opposant une équipe du DFCO, dernière avec 9 points au compteur, au club de la capitale, leader incontesté avec 27 unités. Autant dire qu'avant le coup d'envoi de ce match, on ne donnait pas cher de la peau des hommes de Stéphane Jobard. Pourtant, ils ont su saisir leur chance face à l'ogre francilien, qui devait composer sans plusieurs titulaires à l'image de Marco Verratti ou encore Thiago Silva, impérial depuis le début de saison en défense centrale.

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Alors que l'on s'attendait à une nette domination du PSG, le début de première période était assez ouvert. Dijon se procurait plusieurs occasions. Mais les Parisiens se montraient plus réalistes grâce à Kylian Mbappé, bien servi par Di Maria (0-1,19e). Les Franciliens pensaient avoir fait le plus difficile au cours d'une mi-temps étrange, disputée sur un faux rythme. Pourtant, Dijon ne lâchait rien (5 tirs en 1ère MT) et finissait par égaliser avant la mi-temps par l'intermédiaire de Chouiar (1-1, 45e+6) avant de doubler la mise grâce à Cádiz en deuxième période (2-1, 47e). Si les Parisiens poussaient pour revenir, ils manquaient de réussite et de chance (Paredes, Icardi) face à une formation qui tenait bon et multipliait les offensives. Le score ne bougeait pas et Paris s'inclinait pour la troisième fois de la saison en L1.

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Tuchel pointe les manques de son équipe

Ce, alors que l'équipe francilienne n'avait plus perdu depuis le 25 septembre dernier (défaite 0-2 contre Reims). Une défaite au goût amer pour les Parisiens à l'image de Thomas Tuchel, qui n'a pas hésité à pointer du doigt ses joueurs, sans pour autant les critiquer vivement. «On a été très passifs en première mi-temps. On a manqué de précision, de rythme. On a joué très passif, trop passif. Pas seulement défensivement, offensivement aussi. On n'a pas joué ensemble. On n'a pas joué sur nos principes de jeu. En deuxième mi-temps, c'était mieux car en première on a dû faire trois frappes et dix-sept en deuxième. On n'a peut-être pas mérité d'avoir de la chance aujourd'hui. C'est une victoire pour Dijon. (...) On a eu beaucoup d'occasions. C'était possible de gagner en deuxième mi-temps».

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Puis quand on lui a demandé s'il s'était senti trahi par ses hommes, l'Allemand a répondu : «j'ai confiance en mes joueurs. Ce n'est jamais facile. J'ai un peu l'impression que la pause était trop longue pour nous. Nous ne sommes pas habitués à avoir beaucoup de jours (entre les matches). Hier, l'entraînement était exceptionnel. Ce n'est pas comme ça que je vais perdre ma confiance. Ce n'est pas possible que je ne regarde que les résultats. Je sais que toutes les choses sont possibles dans le foot. Ce n'est jamais comme ça que la meilleure équipe gagne. Aujourd'hui, nous sommes la meilleure équipe. Dijon a tout donné, ils ont joué à 100%. Nous, on n'a pas joué à 100% en première mi-temps. C'est la base pour avoir une surprise négative pour nous. On doit dire que nous sommes la meilleure équipe aujourd'hui. Mais ce n'est pas comme ça que la meilleure équipe gagne. On a pensé que ce serait un peu plus facile. Si on avait été capables de mettre deux ou trois buts en deuxième mi-temps, ça aurait été différent. Nous sommes critiques avec nous-mêmes, mais pas trop». Une réaction est attendue en Ligue des Champions face à Bruges.

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