Thomas Tuchel n'est pas complètement satisfait du mercato du PSG

Depuis son arrivée au PSG, Thomas Tuchel ne s'est pas beaucoup exprimé. Le coach allemand s'est contenté des traditionnelles conférences de presse. La trêve internationale lui permet d'accorder un peu de temps à différents médias. Il était ce lundi l'invité de Breaking Sport, émission de RMC Sport. Il a évoqué de nombreux sujets comme le Ballon d'Or, les différents schémas tactiques, son adaptation dans le club français, la hiérarchie des gardiens dans laquelle il a affirmé qu'Areola avait pris une longueur d'avance, mais aussi le mercato.

Le technicien n'a pas eu le fameux numéro 6 tant désiré, ce qui lui fait dire qu'il n'est pas entièrement satisfait. «Pas à 100 % pour être franc avec vous. C’est un secret de Polichinelle que l’on recherchait un numéro 6. On cherchait à remplacer Thiago Motta. On cherchait à remplacer sa personnalité. Pour un numéro 6 au PSG, tu cherches du talent, une très grosse personnalité. On n’a pas pu le faire. À la fin, on a un peu manqué de temps. Maintenant, on a 100% confiance dans ce groupe, dans ces joueurs et on regarde vers l’avant.»

Tuchel n'a pas cru en Lo Celso

Il faut donc trouver des solutions en interne. Tuchel a déjà commencé à chercher avec par exemple la titularisation du jeune Antoine Bernède à Guingamp (2e journée). Le jeune milieu de terrain de 19 ans n'a pas tout à fait convaincu. Il a semblé encore un peu tendre pour la Ligue 1. L'ancien coach du Borussia Dortmund a alors expérimenté Marquinhos devant la défense. Le Brésilien a affiché pas mal de difficultés mais son entraîneur croit en lui et on devrait encore le voir à ce poste à l'avenir. Tuchel est tout de même revenu sur les échecs du PSG dans sa quête de sentinelle, dont celle de N'Golo Kanté.

«Pourquoi il n'est pas venu ? Chelsea sait à quel point il compte sur ce joueur.» Selon l'entraineur allemand, Giovani Lo Celso ne pouvait pas remplir ce rôle malgré les essais d'Emery la saison passée. C'est aussi l'une des raisons pour laquelle il a laissé partir l'Argentin en prêt au Betis. « Lo Ceslo ? Personnellement, je pense que c’est un 8, 8 1/2 peut-être même un 10. L’histoire de Giovani, c’est Amérique du Sud. Il a 22 ans, c’est la mission la plus difficile que tu peux te donner : te battre pour une place au PSG, l’un des meilleurs clubs d'Europe. Je le concède, il n’a pas eu beaucoup de minutes. Il a voulu aller chercher le temps de jeu ailleurs. Je ne lui reproche pas. Être au Betis plutôt qu’au PSG, ça c’est une question de sentiment, de personnalité. Le sentiment d’être sous exploité.» En attendant, Tuchel doit bricoler avec le poste de numéro 6 et les solutions ne sont pas nombreuses.