Barrages Ligue des Champions : quel tirage pour Lille ?

Par Matthieu Margueritte
3 min.
La réforme de la LdC passe mal en France @Maxppp

Qualifié pour les barrages de la Ligue des Champions, Lille ne sera pas tête de série. Un statut qui lui impose de devoir jouer sa qualification face à une grosse écurie.

Vainqueur des Grasshoppers Zürich sans trop de difficultés (2-0, 1-1), le LOSC a parfaitement lancé sa saison 2014/2015. Un essai qu'il faut désormais transformer à la fin du mois. Qualifié pour les barrages de la Ligue des Champions, le club nordiste n'est plus qu'à une marche de la phase de poules de la coupe aux grandes oreilles. Une compétition de prestige, mais qui représente surtout une manne financière vitale pour un club dont les comptes bancaires ne sont pas forcément au mieux et qui n'a dépensé que 2,3 M€ pour son mercato estival jusqu'à présent (pour Corchia + les prêts d'Origi et Marcos Lopes). Mais avant de rêver des millions de la LdC, les Dogues vont devoir batailler. Et pas qu'un peu. Présents en barrages, les hommes de René Girard ne seront pas têtes de série pour autant. Un statut qui leur propose donc cinq adversaires possibles, tous qualifiés par la voie de la Ligue : Arsenal, le FC Porto, le Zenit, le Bayer Leverkusen et Naples. Autant dire que la mission des champions de France 2011 ne sera pas des plus aisées. Néanmoins, tous les adversaires ne sont tous à mettre au même pan.

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Sans surprise, tirer Arsenal serait le pire des scénarios. Renforcés par les venues d'Alexis Sanchez ou de Mathieu Debuchy, les Gunners possèdent de sérieux offensifs auxquels s'ajoutent Özil, Cazorla, Wilshere, Walcott, Giroud et Sanogo. Enfin décidé à s'armer lourdement sur le mercato, Arsenal se construit une équipe à la hauteur de ses ambitions. Un épouvantail qui n'effraie pas pour autant Florent Balmont qui déclarait vouloir tomber sur l'écurie londonienne. «Le barrage, ce n’est que du bonus. Mais tant qu’à affronter un gros, autant tomber contre Arsenal. Je serai content de revoir Mathieu Debuchy. Et puis, sur deux matchs, tout est possible !»

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Arsenal et Naples, les deux gros à éviter

Autre tête de série, le FC Porto n'est plus l'armada de 2004, mais l'expérience des Portugais en coupe d'Europe fait souvent la différence. Relégué au second plan par Benfica ces derniers temps, le club lusitanien espère corriger le tir. Cet été, les Dragões ont d'ailleurs tenté quelques coups intéressants tels que les prêts de Cristian Tello (Barça) et de Casemiro (Real Madrid). Sans parler des transferts de Brahimi (ex-Rennes), Adrian Lopez (Atlético Madrid) et du mondialiste hollandais Martins-Indi. Décevant, et ce, malgré l'arrivée d'André Villas-Boas aux commandes de l'équipe la saison passée, le Zenit est surtout à redouter par ses individualités. Les noms ne manquent pas (Hulk, Rondon, Arshavin, Kerzakhov, Danny, Witsel, Garay), mais pour le moment, la formation russe peine à séduire par son jeu. Elle n'en reste pas moins un adversaire redoutable qui avait su se hisser en huitièmes de finale la saison passée.

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Étrillé par le Paris Saint-Germain au même stade de la compétition l'an dernier, le Bayer Leverkusen n'a certes pas les moyens de lutter face aux plus grosses forces de frappe d'Europe, mais il n'est pas dénué de forces pour autant. Terminée l'ère Hyppiä, place à un nouveau coach, Roger Schmidt, qui a insufflé une mentalité basée sur un pressing plus haut et agressif. Offensivement, l'équipe attend également beaucoup de ses recrues Hakan Calhanogluet Josip Drmic. Enfin, Naples est, avec Arsenal, l'autre gros morceau à éviter. Avec un entraîneur aussi expérimenté que Rafa Benitez à la baguette, les Italiens, qui avaient tenu la dragée haute à Arsenal et au Borussia Dortmund la saison passée, ne s'imaginent pas ne pas passer. D'ailleurs avec une armada composée d'Higuain, Mertens, Hamsik, Callejon, Insigne, Dzemaili, Zuñiga et Inler, les Napolitains ont fière allure.

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