Fair-play financier : Man City continue sa fronde, le PSG réclame de la clémence…

Depuis plusieurs semaines maintenant, l’ombre du fair-play financier plane sur le PSG. Alors que la sanction devait intervenir lundi 5 mai, elle a été repoussée au 8. Pourtant, la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), dont le travail est de sanctionner si le besoin s’en fait sentir les plus mauvais élèves européens, n’a toujours pas tranché. La cause ? Manchester City. Comme nous vous le révélions le 6 mai dernier, Manchester City refusait de payer les lourdes sanctions émises contre lui et semble prêt à tout, quitte à engager un bras de fer juridique avec l’UEFA.

Profitant des hésitations de cette dernière, le PSG a souhaité reprendre contact en fin de semaine dernière avec la ICFC pour tenter de défendre sa cause comme l’explique ce matin Le Parisien, qui cite des sources internes à l’UEFA. Le club parisien souhaitait atténuer les sanctions dont il ferait l’objet, à savoir une retenue financière de 60 M€ sur les futurs revenus générés en Ligue des Champions, le recrutement d’une seule star à 60 M€ l’été prochain, une limitation de sa masse salariale et surtout une liste de 21 joueurs inscrits en Ligue des Champions au lieu de 25.

Si certains avocats ont conseillé au PSG de porter plainte contre le fair-play financier, Paris devrait rentrer dans le rang et attendre sa sanction, en espérant un geste de l'UEFA. Ce qui n’est pas le cas des Citizens, qui dénoncent toujours une sanction jugée disproportionnée et incohérente par rapport au PSG. En effet, le club anglais ne veut pas connaître le même traitement que le champion de France en titre, justifiant par la même occasion que son contrat de sponsoring qui le lie à la compagnie aérienne Etihad Airways (lui rapportant environ 48M€ par an) n’a rien à voir avec celui du PSG et l’office de tourisme du Qatar (qui rapporte 200 M€ par an au club parisien). À l’heure actuelle, personne ne sait quand les sanctions tomberont. D’ici là, les 9 clubs incriminés, dont le PSG et Manchester City, continuent à vivre comme si de rien n’était. Jusqu’ici, tout va bien…