Ligue des Champions : l’équipe type des 8es de finale aller

Par La Rédaction FM
5 min.
Le XI type des 8e de finale aller @Maxppp

Tous les 8es de finale aller de Ligue des Champions ont été disputés. La Rédaction FM vous propose son onze des éléments les plus en vue, avec plusieurs représentants de Ligue 1 cités.

  • Anthony Lopes (Olympique Lyonnais) : le FC Barcelone a essayé (24 tirs selon les statistiques de l'UEFA), mais rien n'y aura fait, le portier de l'Olympique Lyonnais était purement et simplement infranchissable ce mardi au Groupama Stadium. Le bondissant international lusitanien a été énorme avec notamment trois gros arrêts devant Lionel Messi (65e), Philippe Coutinho (76e) et Sergio Busquets (86e). Dans la lignée de sa belle saison.

  • Léo Dubois (Olympique Lyonnais) : le défi était relevé, il fallait contrôler Ousmane Dembélé et ses jambes de feu. Après un début de match compliqué, le latéral droit a peu à peu pris la mesure de son adversaire et ne s'est jamais jeté bêtement. Mieux, comme demandé par Genesio qui voulait resserrer un maximum l'axe, il a beaucoup aidé Marcelo en se rapprochant de lui, avec une belle intervention devant Suarez notamment. Offensivement, il a participé de manière intéressante au jeu même s'il n'en a pas trop fait, de peur de trop se découvrir.

  • Jason Denayer (Olympique Lyonnais) : avec le Diable Rouge, les Gones semblent enfin avoir trouvé le chaînon manquant dans l'axe de leur défense. Le Belge s'est montré extrêmement solide contre les Blaugranas, coupant un grand nombre de lignes de passes grâce à son placement. Il a bien maîtrisé les espaces malgré la présence de Lionel Messi et Luis Suarez dans sa zone. Un match XXL. Et dire qu'il était incertain à quelques heures de la rencontre !

  • Diego Godin (Atlético de Madrid) : tout un symbole. C'est lui, le capitaine emblématique, qui donnait deux buts d'avance aux siens contre la Juventus Turin. S'il a parfois été un peu moins en verve ces dernières semaines, l'Uruguayen reste un formidable compétiteur capable de se transcender dans les grands rendez-vous. Aux côtés de son jeune compatriote José Maria Gimenez, qui, buteur lui aussi, aurait également mérité de figurer dans ce onze, il a muselé les attaquants bianconeri.

  • Jan Vertonghen (Tottenham) : le défenseur belge a été au four et au moulin contre le Borussia Dortmund. En difficulté lors du premier acte, le Diable Rouge a su se reprendre au retour des vestiaires. Et de quelle manière ! Avec un but sur un service de Serge Aurier et une passe décisive pour Heung-Min Son, l'ancien pensionnaire de l'Ajax Amsterdam a une nouvelle fois prouvé à quel point il était important dans l'organisation de Mauricio Pochettino.

  • Marquinhos (PSG) : une prestation XXL face à Manchester United. Le défenseur a montré qu'il avait énormément progressé dans le rôle de milieu de terrain et face aux Red Devils, il a livré une master class. Il a totalement éteint Pogba, le dominant notamment physiquement, il a déployé une énergie folle sur le terrain et à cela, il a ajouté une dimension technique intéressante, avec peu de ballons perdus et des transversales de qualité. Son duo avec Verratti a parfaitement fonctionné.

  • Javi Martinez (Bayern Munich) : son histoire avec le club bavarois n'a pas toujours été simple, mais l'international espagnol a convaincu tout son monde à l'issue de Liverpool-Bayern. On n'a vu que lui au milieu bavarois, avec un nombre impressionnant de ballons ratissés à Keïta, Wijnaldum et autre Firmino. Dans l'engagement, il était présent et a permis à son équipe de ne jamais être submergée par les vagues offensives de Liverpool. Quelques sorties de balle remarquées également.

  • Nicolo Zaniolo (AS Roma) : arrivé de l'Inter Milan cet été dans le cadre du transfert de Radja Nainggolan, le jeune milieu transalpin a déjà fait oublier le Ninja. Son culot dans l'entrejeu rappelle les plus grands et, face au FC Porto, c'est à lui tout seul qu'il a su faire la différence. Sur un superbe enchaînement contrôle-frappe croisé d'abord puis en ayant suivi sur une frappe d'Edin Dzeko repoussée par le poteau. Deux buts qui confirment tout le talent de celui que Roberto Mancini souhaite promouvoir en leader de la nouvelle Squadra Azzurra.

  • Vinicius Junior (Real Madrid) : il y a deux manières de voir les choses. S'interroger sur le fait que le Real Madrid s'en remet actuellement au talent d'un gamin de 18 ans pour gagner des matches, ou tout simplement constater l'éclosion de ce nouveau phénomène. Toujours est-il que Vinicius a été le meilleur joueur de la Casa Blanca face à l'Ajax Amsterdam, où cours d'un match où elle a été bousculée par le club néerlandais. Il a fait étalage de sa classe en servant parfaitement Benzema après avoir remonté tout le terrain. Et il aurait pu lui aussi marquer en première période. Le détonateur madrilène.

  • Antoine Griezmann (Atlético Madrid) : Il aurait pu marquer (si la barre, et Szczesny, n'avaient pas repoussé son lob astucieux), et délivrer une passe décisive (si Diego Costa n'avait pas vendangé sa superbe offrande). Le Français n'a donc pas été décisif mais il mérite amplement sa place dans ce onze, tant il a brillé par son influence dans le jeu. Le maître du tempo, c'est lui. Lui qui vient rechercher les ballons quand son équipe doute, lui qui alterne remises en une touche et temporisation. Bref, face à la Juve, Griezmann a montré une fois de plus qu'il était le leader offensif de l'Atlético.

  • Kylian Mbappé (PSG) : son premier débordement, le long de la ligne de touche côté droit, a coupé le souffle d'Old Trafford autant que les jambes de Lindelöf qui lui courait après. Pour son premier gros match européen de la saison en guise de chef de file de l'attaque parisienne (Neymar et Cavani étant absents), l'international français n'a pas déçu. Il a marqué le deuxième but parisien, après un excellent appel entre les défenseurs, servi par un remarquable Di Maria. Un vrai but de numéro 9, rôle qu'il semble appréhender de mieux en mieux au fil des semaines et des absences récurrentes. Contre MU, il a volontairement moins participé au jeu et il s'est économisé pour jaillir au bon moment, au coeur de la seconde période. Ce match va compter dans sa progression individuelle.

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