Ligue 1

Les Parisiens reviennent sur leur défaite et le souci de finition

Défait hier par le Real Madrid (0-1), le PSG a perdu le deuxième de ses quatre matchs de préparation. Encore une fois, ressortent quelques soucis techniques, même si les déclarations d’après-match se veulent rassurantes.

Par Alexandre Pauwels
2 min.

« Vivement Cavani… » Ce titre de L’Equipe met parfaitement en relief ce qui s’est révélé être le principal souci des Parisiens hier lors de leur amical face au Real : la finition. « On peut toujours dire que ça a manqué, puisqu’on n’a pas marqué. On a pêché dans ce domaine-là. On a eu de bonnes situations, on s’est créés quelques situations dangereuses, notamment en première mi-temps sur deux bons débordements. Les solutions étaient là pour mettre en péril ce Real, ça aurait pu faire 1-1 » a commenté le coach Laurent Blanc au sortir de la rencontre. Un souci qui tient à la forme des avant-centres, Ibrahimovic étant apparu un peu émoussé, là où Lavezzi a clairement pêché dans le dernier geste.

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Pour le quotidien sportif, le souci ne date pas d’hier, justement. Il pointe le fait que deux des cinq buts inscrits par le PSG sur ces quatre matchs sont l’œuvre du jeune Ongenda, comme pour révéler la méforme actuelle des stars offensives. D’où, l’attente d’un certain Edinson Cavani. Présent en tribunes pour assister à la rencontre, le Matador est attendu avec impatience. Néanmoins, il n’est pas certain qu’il fasse partie du groupe qui affrontera Bordeaux pour le Trophée des Champions, samedi prochain au Gabon. « Il reprend avec nous lundi. C'est à voir. C'est un garçon qui a beaucoup, beaucoup donné la saison dernière. Il est très motivé, il n'a pas de problème d'excédent de poids. Mais il faut réfléchir parce que le Gabon c'est un périple. C'est deux fois sept heures d'avion » a poursuivi Blanc.

Une chose est sûre, ce PSG n’est pas encore rôdé. Logique selon le technicien francilien, qui « ne pense pas que le PSG est au top niveau. Toutes les équipes ont besoin en début de championnat de 4-5 matchs pour être au top. Le PSG est aussi dans ce cas-là. » Une version corroborée par Salvatore Sirigu dans les colonnes du Parisien : « Ça a été un peu dur physiquement, car la condition est à parfaire. Et il y a eu plusieurs changements. On se cherche et c’est normal. Il faut faire les essais maintenant, c’est à cela que servent les matchs amicaux. » Si les Parisiens tirent du positif d’une telle rencontre – Blanc souligne l’implication – ils ont aussi éprouvé un certain enthousiasme à retrouver quelques amis madrilènes. Sirigu et Thiago Motta assurent avoir été contents de revoir leur ancien coach Carlo Ancelotti, tandis que l’actuel entraîneur parisien a évoqué avec joie sa discussion avec son ancien coéquipier Zinedine Zidane. Ça aussi, c'est positif.

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