Nice : Balotelli raconte son cauchemar des deux dernières années

Par Maxime Barbaud
2 min.
OGC Nice Mario Barwuah Balotelli @Maxppp

Débarqué à Nice dans une euphorie générale, Mario Balotelli s’apprête à faire ses grands débuts en Ligue 1 et oublier le passé. Interrogé par Canal Plus, l’attaquant a raconté les années déprimantes qu’il a pu vivre à Liverpool et au Milan AC.

Recrue star de l’été en Ligue 1, Mario Balotelli va connaître ses premières minutes de jeu ce soir face à l’OM. Alors qu’il a joué l’intox toute la semaine, Lucien Favre a finalement décidé de titulariser le fantasque italien. L’occasion pour lui de relancer une carrière qui n’avance plus depuis deux ans et des échecs successifs à Liverpool et au Milan AC. À seulement 26 ans, l’attaquant croit encore en un rebond et il préfère regarder devant lui que derrière. Au micro de Canal Plus, il a exprimé son ressenti sur les deux dernières saisons vécues dans l’ombre.

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« Je suis allé à Liverpool. Le plus mauvais choix de ma vie. Parce qu’à part les supporters, qui sont fantastiques, et quelques joueurs avec qui j’ai eu d’excellents rapports, au niveau du club je ne m’y suis pas plu... J’ai eu deux entraîneurs, Rodgers, et Klopp peu de temps, et leurs méthodes ainsi que leurs personnes ne m’ont pas laissé une bonne impression. Je ne me suis pas senti très bien là-bas. (...) Moi j’ai besoin d’être plus détendu, d’être bien entouré (...) Je n’aurai pas dû aller à Liverpool, ni retourner à l’AC Milan, car je me suis trouvé très mal », a-t-il affirmé.

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Nice sait donc à quoi il s’expose en recrutant le joueur. Mais selon Balotelli, il arrive au Gym pour s’intégrer dans un projet qui lui colle à la peau, jouer le rôle de grand-frère et aider des jeunes joueurs à progresser. « J’ai parlé avec le Président. Il m’a dit : "Regardes, c’est une équipe jeune, j’aimerais que tu nous rejoignes. À Nice tu te plairas, la ville est belle. Tu as besoin de retrouver le sourire." Et c’est vrai. On était d’accord sur un point. Ces dernières années il m’a manqué l’amusement par le foot. Ce qui m’avait permis d’être à mon meilleur niveau. Petit à petit je le retrouve ici. Grâce à l’endroit, et surtout la philosophie de jeu de l’entraineur. Mes coéquipiers aussi qui sont jeunes, je me sens bien. » À lui de montrer l’exemple sur le terrain.

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