PSG : comment Serge Aurier s'est défendu

Il avait rendez-vous au siège du PSG sur les coups de 11h. Selon L'Équipe, Serge Aurier (23 ans) est arrivé une heure avant à son entretien afin d'éviter la foule de journalistes qui s'étaient massés devant les locaux rouge-et-bleu situés à Boulogne-Billancourt. Convoqué par la direction francilienne pour la première fois depuis sa mise à pied conservatoire, le défenseur du PSG s'est présenté avec son agent Stéphane Courbis, même si ce dernier n'a pu assister à la réunion, afin de s'expliquer devant Olivier ­Létang, directeur sportif adjoint, et Céline Peltier, la directrice des ressources humaines.

Reparti dans une voiture aux vitres teintées vers 13h, l'Ivoirien n'a pipé mot aux médias. Mais que s'est-il passé ? À 15h20, Paris a publié un bref communiqué dans lequel le club de la capitale ne se montrait guère disert. «Le joueur du Paris Saint-Germain a répondu aux questions de la direction à la suite de ses propos sur un réseau social, dans la nuit du 13 au 14 février, des propos clairement condamnés par le club et qui lui ont valu d’être immédiatement convoqué à un entretien disciplinaire et mis à pied à titre conservatoire. À la suite de cet entretien, la Direction du Paris Saint-Germain notifiera au joueur une décision dans les délais réglementaires.»

Forcément marqué par ce grave épisode, Aurier a donc une nouvelle fois tenté d'expliquer ce qui l'avait amené à déraper cette nuit du samedi 13 février. Selon le Parisien, le joueur a expliqué que l'ami ayant filmé la scène, Mamadou Doucouré, venait de télécharger l'application Périscope (chat en direct). Aurier, lui, était occupé devant un ordinateur portable et n'aurait pas mesuré l'ampleur des propos tenus lorsqu'il s’attelait à répondre aux questions de Doucouré. Une ligne de défense pas franchement solide, même si l'intéressé aurait une nouvelle fois présenté ses excuses vis-à-vis de son entraîneur, Laurent Blanc. Attendue dans les prochains jours, la teneur de la sanction reste encore floue. Le Parisien indique qu'un licenciement serait, a priori, un scénario écarté et que le joueur «risque une mise à pied de six jours qui s’ajouterait à la période de mise à pied conservatoire.»