Ligue 1

PSG : Javier Pastore, encore une fois décevant, se trouve de nouvelles excuses

Le Paris SG a retrouvé le chemin de la victoire contre l'AJ Auxerre (16e journée de L1), mais Javier Pastore court, lui, toujours après la lumière...

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG Javier Matías Pastore @Maxppp

Tout n'a pas été parfait, mais le Paris SG a réagi face à Auxerre (3-2, 16e journée de L1) ce dimanche. Après trois défaites de rang toutes compétitions confondues, il était temps. On a notamment vu des ailes un peu plus performantes, surtout à droite, à l'image d'un Jérémy Ménez, buteur et passeur décisif. En revanche, toujours pas de nouvelles de Javier Pastore (22 ans). L'Argentin, qui avait eu le loisir de se reposer et de travailler tranquillement toute la semaine, semblait certes plus en jambes, mais son impact sur le jeu des Rouge-et-Bleu a été plus que limité.

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Du déchet dans ses contrôles et dans ses passes, des prises d'initiative à contre temps, un positionnement énigmatique... À son crédit, on mettra tout de même une déviation décisive sur l'action qui amène le but de Ménez (76e). Mais c'est trop peu pour un joueur du standing de l'Albiceleste. Symbole de ses difficultés, son raté seul dans une position idéale face à Olivier Sorin sur un service de l'omniprésent Ménez (46e). Sa perte de vitesse (il n'a plus été décisif depuis le 29 octobre), le natif de Cordoba l'attribue désormais à des questions d'ordre tactique comme il l'a expliqué dans un entretien à paraître jeudi dans So Foot dont L'Équipe a publié quelques extraits.

«Au PSG, je suis dans une zone et je n'en sors pas... C'est ce qu'on me demande, donc je le fais, mais je ne me sens pas libre. Depuis que je suis ici, rares sont les fois où j'ai pris la balle dans une zone où je sais que je peux faire mal à l'adversaire. (...) C'est vrai que je ne me sens pas bien. Je n'ai pas l'impression de pouvoir exprimer mes qualités comme je le voudrais. Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers ne me suivent pas. (...) En France, on joue la tête baissée», a-t-il regretté.

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Une sortie qu'Antoine Kombouaré et le vestiaire parisien risquent d'apprécier tout particulièrement. Après s'être plaint de ses voyages à répétition avec la sélection d'Argentine et de son temps de jeu trop important (un comble !), El Flaco avance désormais le style de jeu du PSG et de la L1 pour justifier ses soucis. À ce rythme-là, il aura bientôt épuisé toutes les excuses possibles. Il n'aura alors plus le droit à l'erreur. Qu'on se le dise, Javier Pastore est déjà dos au mur...

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